Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnés d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.
Il privilégie un esprit de convivialité, sans imposer de hiérarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.
Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.
L’association s’est basée depuis sa création sur la construction et la mise en œuvre d’un petit campement au sud ouest du Burkina, près de Banfora : le Tilapia.
L’écotourisme et les expéditions scientifiques sont les ingrédients du succès de ce petit campement.
L’association cherche aussi à favoriser les échanges scientifiques entre les muséums de Ouagadougou et de Paris.
L’association vise également à promouvoir l’écotourisme et l’environnement, en diffusant des plaquettes dans les offices de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.
Siège : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de Très 06440 l’Escarène
anibara@hotmail.fr
Comment différents insectes ayant mauvais goût pour les oiseaux développent-ils les mêmes couleurs d’avertissement sur leurs ailes, renforçant ainsi leur protection contre les prédateurs ? Une équipe de scientifiques, composée notamment de Mathieu Joron, Lise Frézal, Robert Jones et Annabel Whibley (UMR 7205, CNRS/ Muséum national d’Histoire naturelle, « Origine, Structure et Evolution de la Biodiversité »), a pour la première fois découvert ce qui permet aux papillons tropicaux de réaliser cette étonnante stratégie évolutive appelée mimétisme Müllérien : un « supergène ».
Heliconius sp. ref - 65734
Elle serait l’exception qui confirme la règle : une araignée sud-américaine a un régime alimentaire presque uniquement végétarien. Son péché mignon : l’acacia, qu’elle vole aux fourmis !
Bagheera kiplingi se distingue par son goût très prononcé pour la verdure. L’espèce observée au Mexique est presque totalement herbivore, expliquent des chercheurs dans la revue Current Biology.
Des interactions sociales positives existent chez les drosophiles : quand elles sont en groupe, ces mouches se souviennent mieux que lorsqu’elles sont isolées.
L’équipe de Thomas Preat du laboratoire de neurobiologie (CNRS / ESPCI ParisTech) vient de mettre en évidence ce phénomène grâce à des tests sur la mémoire olfactive. Ces travaux, publiés dans la revue Current Biology du 13 octobre 2009, ouvrent de nouvelles voies d’investigation pour comprendre le rôle de l’environnement social sur la modulation du souvenir et la prise de décision.
LA FONCTION GONADOTROPE
L’existence d’un contrôle humoral de l’activité génitale des Insectes a été déja été mise en évidence par Wigglesworth en 1936. Histologiquement il constate que les C. allata, qui présentaient un aspect inactif pendant le dernier stade larvaire, reprennent leur activité chez la jeune imago nourrie et qu’il existe un parallélisme étroit entre l’aspect histologique de la glande et la maturation des pontes chez la femelle.
Expérimentalement, il constate qu’une femelle dépourvue d’oeufs mûrs et décapitée 24 heures après le repas ne développe jamais de ponte si la décapitation a éliminé le C. allatum (30 cas sur 30) et, au contraire, mûrit normalement ses œufs si la décapitation n’a éliminé que le cerveau mais respecté le C. allatum (22 cas sur 24).
La région postérieure de la tête, contenant le C. allatum émet donc à la suite du repas un "facteur" nécessaire au développement ovarien. La nature humorale de ce facteur peut aisément être démontrée par la méthode classique des parabioses : deux femelles sont décapitées après le repas, l’une conservant son C. allatum était destinée à mûrir les œufs, l’autre en étant privée était destinée à ne pas en mûrir. Sur 25 paires ainsi formées, on constate que dans 20 cas les deux femelles ont mûri leur ponte et dans 5, elles ne l’ont mûrie ni l’une ni l’autre.
Ces constatations histologiques et expérimentales montrent sans équivoque possible que l’activité ovarienne des femelles adultes est contrôlée par une hormone produite dans la région postérieure de la tête probablement par le C. allatum. Ce dernier point a été confirmé ultérieurement sur un grand nombre d’Insectes par la méthode classique d’ablations et d’implantations électives. La fonction gonadotrope sur l’ovaire a pu être précisé. Chez une femelle décapitée totalement 24 heures après le repas, on constate que les ovocytes meurent à peu près au moment où ils rompent leurs communications avec les cellules nourricières, moment qui est aussi celui où commence le dépôt de vitellus. Ils mesurent alors 0,45 sur 0,30 mm tandis qu’un ovocyte mûr mesure 1,5 sur 0,65 mm. Les ovocytes morts sont résorbés par leurs follicules qui ensuite se tassent et sont résorbés à leur tour. Cette élimination des ovocytes les plus âgés n’arrête pas le développement des plus jeunes qui à leur tour vont ensuite mourir et être éliminés de sorte que l’ovaire se trouve bloqué à un état immature sans pour cela cesser de fonctionner. Dans le sexe mâle, il existe aussi une fonction "gonadotrope" mais qui ne s’exerce pas sur le testicule et seulement sur les glandes accessoires Un mâle décapité 24 heures après le repas montre des testicules actifs mûrissant des spermato/oïdes comme les témoins, mais les glandes accessoires et les vésicules séminales restent non développées comme chez un animal immature.