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Le Monde des Insectes

Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnés d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.

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Il privilégie un esprit de convivialité, sans imposer de hiérarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.

ANIBARA

Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.

L’association s’est basée depuis sa création sur la construction et la mise en œuvre d’un petit campement au sud ouest du Burkina, près de Banfora : le Tilapia.
L’écotourisme et les expéditions scientifiques sont les ingrédients du succès de ce petit campement.
L’association cherche aussi à favoriser les échanges scientifiques entre les muséums de Ouagadougou et de Paris.
L’association vise également à promouvoir l’écotourisme et l’environnement, en diffusant des plaquettes dans les offices de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.

Siège : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de Très 06440 l’Escarène
anibara@hotmail.fr

Etude sur la distribution des phasmes en Grande Bretagne (1994)
samedi 18 novembre 2006
par brunob

Malcolm Lee

le Monde Des Phasmes n° 32 , pages 5-11. (Decembre 1995) le Monde Des Phasmes n° 33 , pages 10-15. (Mars 1996)

Mots clés : Phasmida, Acanthoxyla geisovii, Acanthoxyla inermis, Clitarchus hookeri. Distribution, Royaume-Uni, Irlande.

Résumé : II existe pas de phasme originaire de Grande Bretagne, mais trois espèces de Nouvelle Zélande y vivent : Acanthoxyla geisovii (Kaup), Acanthoxyla inermis Salmon et Clitarchus hookeri (White). Une étude de la distribution à été lancée par voie de médias. Ce fut un succès, il y eut plus de 80 observations rapportées qui permirent d’identifier beaucoup de nouveaux sites et plus que doubler le nombre de rapports existants. Dans la mesure du possible l’historique des colonies est retracée.


INTRODUCTION

II n’existe pas de phasme originaire de Grande Bretagne, mais pas moins de trois espèces étrangères y prospèrent actuellement : le phasme épineux : Acanthoxyla geisovii (Kaup), le phasme inerme : Acanthoxyla inermis Salmon et le phasme lisse : Clitarchus hookeri (White). Par coïncidence, tous viennent de Nouvelle Zélande. Les colonies principales se trouvent en Cornouailles, mais quelques sites ont été localisés dans le sud du Devon et dans le sud-ouest de l’Irlande.

En 1992, après avoir trouvé un phasme dans mon jardin, j’entrepris une étude sur la présence locale du phasme inerme, Acanthoxyla inermis, dont les résultats furent publiés dans la revue Phasmid Studies volume 2 n° 1 (p25-32), et dans Le Monde Des Phasmes n° 23 (p 3-9). L’année suivante, je me fixais la tâche de rechercher les populations de phasmes sur un territoire plus important. Initialement, cette recherche était limitée à la Cornouailles, mais, grâce à une publicité nationale, elle s’étendit à l’ensemble de la Grande Bretagne, incluant même un rapport venant d’Irlande.

Comme toute personne qui a entrepris une étude sur le terrain pourra facilement l’attester, chercher ces insectes experts en camouflage dans la nature peut se révéler extrêmement frustrant, Une manière beaucoup plus simple pour les localiser consiste à contacter les heureuses personnes qui les ont trouvés dans leur jardin, et ce fut mon approche. Partant d’articles demandant le compte-rendu d’observations éventuelles dans des journaux locaux de Cornouailles, l’intérêt que je suscitais fut relayé par un quotidien de l’ouest du pays,le "Western Morning News", qui publia un article illustré de photographies en première page. Cela entraîna la publication d’un autre article dans la magazine "BBC Wildiife", puis une émission de radio nationale, dans le "Natural History Programme" de "Radio 4". Les interventions les plus récentes ont été réalisées lors de l’émission "Wild West Country" sur "Westcountry TV" et à la station de radio locale "Radio Cornwall". Cette publicité fut remarquablement fructueuse, avec plus de 80 observations rapportées. Celles-ci confirmèrent, des observations récentes sur tous les lieux connus et permirent d’identifier beaucoup de nouveaux sites et plus que doubler le nombre de rapports existants sur les observations de phasmes en Grande Bretagne.

L’histoire des phasmes "Britanniques" est fascinante. Les premiers insectes observés furent le phasme épineux, Acanthoxyla geisovii, à Paignton, dans le Devon en 1908 et à Tresco, dans les îles Scilly en 1943. La colonie des Iles Scilly est peut-être aussi ancienne que celle de Paignton, un envoi de plantes de Nouvelle Zélande à destination de Tresco ayant été effectué en 1907, dont certaines furent envoyées à Paignton cette même année. L’espèce qui arriva ensuite fut le phasme inerme, Acanthoxyla inermis, qui était présent sans aucun doute possible dans les serres Truro de Treseder dans les années 1920 et avait pu y être présent quelques temps auparavant. Le phasme lisse, lui, fut observé pour la première fois à Tresco dans les années 1940.

Ces phasmes arrivèrent en Grande-Bretagne sur des plantes de Nouvelle Zélande, mais plus vraisemblablement sous forme d’oeufs dans la terre. Il y eut probablement plusieurs importations. En plus de ceux de Tresco et de Treseder, les insectes de Falmouth furent repérés lors d’une importation à Merriot par la famille Scott, dans le Somerset dans les années 1970, où ils furent ultérieurement observés dans la serre. Depuis ces introductions initiales, il se sont maintenant propagés à travers tout l’ouest du pays, mais restent encore très localisés, se limitant à quelques rues ou jardins adjacents.

Comment des insectes qui ne volent pas ont-ils pu se propager aussi loin ? Dans presque tous les cas, cela a pu se produire grâce à une aide humaine. Leur mode original de transport de Nouvelle Zélande vers l’Angleterre en faisant du stop sur les plantes fonctionne de la même manière en Grande Bretagne. Les fondateurs victoriens de Treseder furent responsables de beaucoup d’introductions de nouvelles plantes, particulièrement venant d’Australasie. Jusqu’à sa fermeture dans les années 1980, ce fût l’une des plus grandes pépinières de Cornouailles et il était possible de trouver des plantes en provenance de beaucoup de jardins de l’ouest du pays, grands ou petits. Plusieurs colonies semblent provenir de plantes de la pépinière Treseder et il en a sans aucun doute encore d’autres sites qui attendent d’être découverts.

Les enfants sont fascinés par ces insectes et chaque individu rencontré dans la nature est bien souvent ramené à la maison, ce qui peut facilement conduire à l’apparition de nouvelles colonies. Cela peut expliquer la présence de plusieurs petites colonies proches de sites connus et les petites colonies trouvées dans les différentes parties de grandes villes.

1982 fût le départ d’une nouvelle explosion dans la population du phasme inerme, un grand nombre de jeunes ayant été distribués aux écoles et aux personnes intéressées dans le comté. Ces jeunes phasmes avaient été élevés par un éleveur de papillons de Pernryn à partir d’insectes recueillis à Falmouth. Les oeufs et les insectes des écoles rejetés dans la nature ont conduit à l’apparition de nombreuses colonies nouvelles. Mes insectes locaux ont suivi cette voie et plusieurs autres colonies datent de cette période. La seule espèce qui ne se soit pas propagée est le phasme lisse, dont la seule colonie connue extérieure à la Nouvelle Zélande est celle de Tresco.

Un résultat inattendu de l’étude a montré que les couleurs de nos insectes diffèrent de celles qu’ils arborent en Nouvelle Zélande. Tous les phasmes peuvent être soit verts soit bruns, les jeunes semblant être verts à l’éclosion, un pourcentage variable devenant bruns- à la première mue. Dans mon sondage local, il y eut une variété étonnamment importante de couleurs brunes, allant de la couleur paille clair, à brun avec des taches violettes, en passant par toutes les nuances intermédiaires. Après avoir envoyé les photographies couleur au professeur John Salmon, qui fait autorité sur les phasmes en Nouvelle Zélande, je fus très surpris lorsqu’il me confirma que la forme brune de Nouvelle Zélande est toujours paille clair. De plus, nos insectes acajou peuvent exhiber un rapide changement de couleur, passant de rouge à une couleur plus pâle en une demi-heure seulement. Le professeur Salmon n’avait jamais noté cela en plus de 40 années de recherches.

On n’est pas certain des causes qui ont pu conduire à cette variation. Des recherches sur les phasmes de laboratoire (Carausius morosus), conduites par la biologiste française Marie Raabe, ont montre que des variations du degré d’humidité et de l’intensité lumineuse sur les jeunes aux premiers stades influaient sur le pourcentage de formes de couleur brune chez les adultes. Peut-être notre climat plus humide favorise-t-il cette variation ? Les différentes plantes nourricières peuvent aussi jouer sur les hormones des insectes. A Port Isaac j’ai trouvé la forme rouge acajou uniquement sur des rosiers, où l’on pouvait parfaitement les confondre avec les tiges d’automne et la forme couleur paille sombre sur les ronces où ils étaient presque invisibles sur les vieilles tiges.


RESULTATS DU SONDAGE

La liste complète suivante de sites inclut à la fois ceux pour lesquels des rapports d’observation ont été reçus et les sites apparaissant dans la littérature, mais pour lesquels aucun rapport n’a été reçu.

Pour chaque site, j’ai cité l’espèce présente, là où cela avait été confirmé (ou sinon la plus vraisemblable) et l’observation la plus ancienne pour ce lieu. Pour les sites où l’origine de la colonie n’est pas connue, j’ai suggéré la source la plus vraisemblable.

La méthode employée pour obtenir ces rapports est un procédé essentiellement aléatoire, la réponse dépendant, entre autres choses, de la superficie de circulation des médias utilisés, du nombre de jardins dans cette superficie comportant des phasmes et la probabilité d’un observateur prenant la peine de répondre à cette requête. Afin d’augmenter les chances sur ce dernier facteur, aucun lieu ne fût mentionné dans les articles, afin de permettre à ceux rapportant des sites déjà connus de répondre comme les autres. Sur la plupart des sites les rapports furent limités à une superficie réduite, souvent seulement quelques centaines de mètres de large. Considérant la nature aléatoire des observations, ceci est indicatif d’une population localisée. Sur quelques sites seulement, les rapports s’étendaient plus longuement, suggérant une colonie plus étendue.

Beaucoup de rapports d’observations de phasmes émanaient d’endroits situés hors de la zone normale d’observation. Dans la plupart de ces rapports, les observations n’eurent lieu qu’une fois seulement. En l’absence de toute observation d’insecte sur une période de plusieurs années, ou de plusieurs rapports sur un site, je les ai traités comme s’il s’agissait de phasmes de laboratoire, Carausius morosus, ou d’autres phasmes d’élevage rejetés dans la nature. Dans certains de ces cas l’espèce fut identifiée, ce qui montra qu’il s’agissait bien d’insectes rejetés par des éleveurs locaux. D’autres renseignements pourraient être fournis par ces rapports, je les ai donc classés séparément.

  • A) CORNOUAILLES
    • ANGARRACK (SW5838) (Code Localisation Ordnance Survey) : Un rapport en 1993, confirmant la présence d’A. geisovii dans un seul jardin. Il était présent également en 1994 et en 1995. Ils proviennent d’un rejet d’oeufs obtenus à St. Mawes en 1989. Il est possible qu’une autre espèce de Nouvelle Zélande, A. prasina, soit également présente, le rejet pouvant avoir contenu des oeufs obtenus de l’élevage d’un passionné de St. Mawes. Un rapport précédent (1992) par Haes (Haes.1993).
    • BLISLAND SCHOOL (SX1072) : Aucun rapport du sondage. Un rapport d’observation précédent dans le parc de l’école (1992) par Lee (Lee, 1993). L’espèce présente n’a pas été confirmée mais si, comme cela semble vraisemblable, il s’agit d’A. inermis, elle provient sans aucun doute de la diffusion de Penryn dans les écoles de Cornouailles.
    • BUDOCK VEAN (SW7527) : Un rapport pour le sondage de 1993. Deux rapports précédents, le plus vieux de 1990 par P. Brock (Brock, 1991), l’autre par P. Brock également(communication personnelle). Tous les rapports d’observation sont seulement distants de quelques centaines de mètres. Chez Brock (Brock, 1991) l’espèce observée était A. geisovii, comme le lui a confirmé l’unité de recherche "Cornish Biological Records Unit" (CBRU) dans une lettre reçue peu avant la publication de cet article. Cependant, le rapport conservé par la CBRU mentionne qu’il s’agissait de A. inermis. Le rapport d’observation du sondage eut lieu dans le même jardin, mais les propriétaires ne regardèrent pas les insectes de près et furent incapables d’identifier l’espèce. L’autre observation de Budock Vean fait état d’un jeune d’A. inermis. A mon avis, tous les insectes sont vraisemblablement A. inermis. Ce site est très proche de HELFORD PASSAGE (qv*) et les insectes pourraient bien s’être propagés de manière naturelle.
    • FALMOUTH (SW7832, SW7931, SW7933, SW8032, SW8033) : Les insectes sont répandus à Falmouth, avec douze rapports d’observation dans la ville lors du sondage en 1993 et 1994. Le rapport le plus vieux date de 1981 et nous est parvenu du West Briton (West Briton, 1981B) ; sept autres observations ont été publiées jusqu’en 1992. Paul Brock confirma que l’espèce présente était A. inermis en 1985 (Brock, 1987). Un rapport de la CBRU en 1992 présente ces insectes comme étant A. Geisovii, mais il semblerait que ce soit une erreur. Il est probable qu’il y ait eu plusieurs introductions. La trace d’un rosier Banksian sur lequel les insectes ont été observés en 1981 fut retrouvée dans une importation effectuée par une pépinière du Somerset au milieu des années 1970 et des insectes furent ensuite trouvés dans cette pépinière (Brock, 1987). D’autres insectes furent également observés à Falmouth dans les jardins de Neil Treseder, par l’ancien directeur de la pépinière Truro, qui est maintenant âgé de 84 ans. Il se souvient avoir vu des phasmes dans la pépinière alors qu’il n’était qu’un jeune garçon, dans les années 1920 et certaines plantes de son jardin, comme on aurait pu le supposer, proviennent de la pépinière Truro. Il existe plusieurs colonies réduites à Falmouth. La moitié des rapports d’observation venant de Falmouth mentionnent la présence de phasmes autour de la colonie observée en 1981, cinq en signalent au nord de Falmouth, trois d’un petit groupe de maisons à l’ouest de Falmouth et deux ailleurs. Ces trois colonies séparées pourraient bien avoir pour origine les enfants qui, découvrant ces insectes sur les sites connus, les ramenèrent chez eux pour les relâcher ensuite.
    • FEOCK (SW8238) : Deux rapports du sondage de 1993, l’un d’entre eux mentionnant que les insectes étaient observés "depuis de nombreuses années" sur un carré de dahlias et l’autre précisant qu’ils avaient été observés pour la première fois une quinzaine d’années auparavant. Les deux observations ont eu lieu à quelques centaines de mètres de distance seulement. Une observation précédente en 1987 dans le journal West Briton (West Briton, 1987), la photographie de l’article publié montre clairement que l’espèce présente est A. geisovii. Cependant, dans le cas d’une des observations dans un jardin lors du recensement et après avoir comparé un insecte vivant avec les photographies des trois espèces "anglaises", le jardinier confirma qu’il s’agissait de A. inermis. Ce qui fait de cet endroit un nouveau site identifié pour cette dernière espèce. L’origine de A. inermis pourrait bien être la pépinière Treseder, ce jardin ayant été dessiné 20 à 25 années auparavant et essentiellement constitué avec des plantes provenant de Treseder. L’origine de A. geisovii est plus mystérieuse, sa présence n’ayant été confirmée en Cornouailles qu’à Tresco, St. Mawes et près de St. Just à Roseland et Veryan. La photographie du journal ne laisse subsister aucun doute et, d’après le rapport, ils avaient été clairement trouvés là. Après des recherches locales aucune trace ne fut trouvée des occupants du jardin de 1987, ils peuvent avoir migré plus loin. Peut-être que la colonie a pour origine des plantes transférées de St. Mawes, ou d’une autre localisation connue. Il est souhaitable que cette colonie de A. geisovii persiste encore en petits nombres.
    • GLENDURGAN (SW7727) : Une nouvelle localisation. Un rapport d’août 1994. L’espèce présente est confirmée comme étant A. inermis d’après une bonne photographie fournie avec le rapport. Comme avec le site de Budock Vean (qv), cette colonie peut avoir comme origine une dispersion naturelle de la colonie de Helford Passage (qv), bien que Blendurgan est été aménagé, il y a longtemps, avec beaucoup de plantes de Nouvelle Zélande et quelques unes provenant de la pépinière Treseder. Comme les jardiniers n’ont jamais signalé la présence d’insectes auparavant, la probabilité qu’une ancienne colonie soit restée non détectée semble faible, mais n’est pas nulle.
    • GREAT WORK (SW5930) : Un rapport via Paul Brock est aussi rapporté dans la Newsletter n° 57 (décembre 1993) du PSG comme "Helston". Ensemble A. geisovii et A.inermis ont été présentes dans un jardin depuis environ 1985, cette colonie a comme origine une dispersion d’oeufs quelques années auparavant.
    • HELFORD PASSAGE (SW7525, SW7626, SW7627) : Deux rapports du sondage. Trois rapports précédents et le plus vieux en 1969 (West Briton, 1969). Les cinq rapports sont bien dispersés et la colonie est probablement étendue dans cette zone peu habitée. La présence d’A. inermis a été confirmée par des recherches de terrain en 1987 (Brock, 1991). Bien que cette localisation ait été enregistrée comme un site de A. geisovii depuis l’article du West Briton en 1981 (West Briton, 1981 A) et dans toute la littérature qui s’ensuivit, je pense que c’est une erreur. L’identification a pour origine une photographie parus dans le West Briton en 1969. Le rapport du journal s’appuyait sur une explication de Victor Heath du jardin "Riviera" à St. Mawes (qv), comment les insectes avaient pu arriver sur des plantes apportées par lui à un client de Helford Passage. Le point de vue actuel sur les insectes de 1969 était dans le précédent journal et la photographie peut bien avoir été l’une de celles de A. geisovii de M. Heath. En 1969, aucun rapport d’aucune colonie d’insectes de Cornouailles n’a été imprimé ainsi M. Heath peut vraisemblablement conclure que ces insectes viennent bien de son stock de St. Mawes. La vente de quelques unes de ces plantes à un client de Helford Passage pourrait bien amener cette conclusion qui semble la plus plausible. Il est maintenant connu que la colonie de A. inermis peut bien avoir été présente depuis les années 1920, apportée par des plantes fournies par Treseder (Brock, 1991).
    • MAWNAN SMITH (SW7728, SW7729) : Trois rapports du sondage, bien répartis dans ce grand village. Deux rapports précédents, le plus vieux en 1981 apparaît dans un article de Stella Turck (Turck, 1985). L’espèce présente est confirmée comme étant A. inermis, d’après une bonne photographie accompagnant un rapport. L’origine de la colonie est incertaine et comme le premier rapport précède la distribution sur tout le conté de 1982, elle peut provenir des plantes de Treseder. Une possibilité, qui mérite quelque attention, est la proximité de ce site avec Budock Vean, Glen Durgan et Helford Passage (qv). Bien que la plupart des colonies soient généralement très localisées, ce site entier peut provenir de la dispersion d’une colonie. Une recherche de terrain dans cette région pourrait être nécessaire pour le vérifier.
    • MEVAGISSEY (SX0144, SX0145) : Une autre nouvelle localisation. Six rapports du sondage montrent que cette colonie est assez dispersée dans le village. L’espèce présente est confirmée comme étant A. inermis d’après une photographie fourme avec un rapport. L’origine de la colonie n’est pas claire. Le premier rapport était centré autour de l’école, où la directrice confirme que les insectes ont régulièrement été apportés à l’école pendant au moins 10 ans. Ceci suggère la distribution sur tout le conté de 1982 comme origine. Cependant, le dernier rapport confirme que l’espèce était présente en 1981 et dans un jardin voisin depuis 1977. Dans ce cas. Us ont probablement pour origine l’introduction de plante de Treseder dans un jardin local.
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Acanthoxyla inermis (en haut) et A. geisovii (en bas).
Dessins d’après Eve Bysouth
    • PENRYN (SX7734, SX7735) : Une autre nouvelle station. L’origine de cette colonie remonte à 1981, lorsque A. inermis fut trouvé sur un rosier Banksian dans un jardin de Falmouth (qv). Ils furent déplacés et confiés à une éleveuse de Papillons de Penryn. Celle-ci les éleva avec succès et les distribua largement en 1982. Ceux qu’il lui resta furent relâchés dans son jardin, mais, malgré les recherches de Turk (1985) faites en mars 1984, il n’est pas certain qu’ils y survécurent. Trois des observations sont concentrées près de son jardin et une près de l’école. Cette récente observation concerne probablement les insectes disséminés près de l’école, incontestablement à la suite de la distribution de 1982. Cette espèce est indubitablement A. inermis.
    • PORT ISAAC ET PORT GAVERNE (SW9980, SX0080) : De nombreuses observations démontrent que cette colonie s’étend d’un bout à l’autre des deux villages adjacents. Deux observations précédentes de Brock (1991) et Lee (1993)). La colonie de Port îsaac à pour origine la distribution faite à l’école en 1982. Bien que Port Gaverne ne soit distant que de 500 mètres de la colonie de Port Isaac, ce fut un casse-tête, en dépit de nombreuses recherches, aucun individu n’a pu être localisé sur la ronce poussant sur la pente entre les deux villages. Port Gaverne possède une petite population de résidents sans enfant, ainsi le plus commun des moyens de dissémination semble manquer. Depuis mes données de 1993, je peux maintenant affirmer que la colonie de Port Gaverne est antérieure à celle de PortIsaac d’au moins dix ans. Un jardinier m’a récemment rapporté qu’il voyait des phasmes depuis le début des années 1970. Comme son jardin comprend de nombreuses plantes issues de la pépinière de Treseder, il est certain qu’il est à l’origine de la colonie de Port Gaveme cela correspond a plusieurs introductions successives pratiquement au même endroit l’espèce présente sur tous les sites a été identifiée comme étant A. inermis (Lee, 1993).
    • PROBUS : (SW9047) une autre nouvelle colonie. Cinq observations, toutes regroupées. L’espèce a été identifiée comme étant A. inermis par John Humphreys. L’origine de cette station est clairement les plantes vendues par la pépinière de Treseder qui ont été plantées dans un grand jardin en 1969, où les insectes y ont été vus depuis de "nombreuses années"
    • St.IVES : pas de rapport d’observation, mais un rapport non définitif de 1990 à propos d’un juvenile fait par Haes (1191). L’expérience montre que lorsqu’une personne trouve un phasme, il l’apporte invariablement dans une école où il sera vu par les enfants. Ayant pris contact avec les instituteurs de l’école maternelle et primaire, ils rassemblèrent des informations sur nos insectes et demandèrent aux enfants des rapports d’observations. Deux enfants affirmèrent avoir vu des phasmes, mais pas récemment et rien n’a été entendu à ce sujet depuis plus de 15 mois. Dans ces circonstances, je conclus que ce rapport de 1990 concernait des phasmes de laboratoire.
    • St JUST-IN-ROSELAND (SW8535) : Nouvelle station. Un rapport d’observation qui dit que des insectes ont été vus depuis environ 5 ans dans un jardin. D’après la description des propriétaires, il s^agit de A geisovii. Cette station ne se trouve qu’à quelques kilomètres de St MAWES (qv*), ou A geisovii est répandu et ils ont été probablement ramenés de St MAWES par les enfants qui y vont à l’école.
    • St MAWES (SW8432, SW8433, SW8532, SW8533) : 11 rapports d’observations de 1993 1994 et courant 1995) et couvrant toute la ville. 10 rapports antérieurs, dont le plus ancien de 1969 à l’ouest de BRIGTON. L’espèce présente est certainement A. geisovii et A. inermis est peut être dans au moins un jardin. Plusieurs rapports font allusionà des phasmes sans épines dans un jardin de tels insectes ont été vus depuis 1960, puis le premier propriétaire déménagea, mais il s’agissait peut-être de A. geisovii avec seulement quelques petites épines. Ce qui est certain c’est que lorsque Eve Bysouth fit son rapport d’observation de St MAWES (Bysouth, 1990) où elle ne trouva jamais A. inermis et plusieurs de ses observations de A. geisovii concernent des jardins se trouvant sur la même route que celui du jardin oudes insectes furent observés en 1960. Deux autres espèces étrangères, Acanthoxyla prasina (Westwood) et Bacillus rossius (Rossi) sont également présents dans un petit nombre de jardins et qui ont supporté au moins un hiver. A. geisovii à été volontairement introduit dans les Jardins de Riviera en 1959 en utilisant des insectes provenant de TRESCO(qv). Soit dit en passant ceux-ci se trouvaient à l’opposé du site de 1960 - il y a-t-il-eu deux introductions ? A inermis a été introduit dans le jardin au cours d’un dépôt accidentel d oeufs, comme pour les autres espèces.
    • TRESCO (SV8914, SV8915) : Un rapport d’observation et plusieurs rapports plus anciens concernant à la fois A. geisovii et C. hookeri. Le rapport le plus ancien date de 1943 (Uvarov 1944) et concerne A.geisovii, bien que cette colonie date sans doute d’avant la guerre et soit venue en 1907 lorsque des plantes de Nouvelles Zélande furent importées sur l’île. Certaines de ces plantes furent envoyées à PAIGNTON, Devon, ou A.geisovii fut observé l’année suivante Virby, 1910), ce qui représenta le premier rapport d’observation en Angleterre La première observation de C. hookeri date de l’automne 1949 (Uvaroy, 1950). Des phasmes sans épines furent aperçus précédemment, ce qui laisse à penser que C. hookeri était déjà présent plutôt, peut-être en même temps que A. geisovii. Ces rapports émanent de plusieurs sites et la distribution de A. geisovii est sans doute assez étendue sur l’île. C. hookeri n’est, lui, présent que dans une seule station, qui représente le seul site hormis la Nouvelle Zélande. L’origine de A. geisovii et de C. hookeri est indubitablement les plantes importées directement de Nouvelle Zélande.
    • TRURO (SW8044, SW8244, SW8245, SW8345) : 10 rapports d’observations situés à plusieurs endroits de la ville. Il y eut deux observations antérieures dont la plus ancienne dans le West Briton en 1979 (1981 A), bien qu’il soit maintenant connu que ce fut l’une des plus ancienne station du Royaume Uni avec des insectes présents depuis les années 1920, et probablement plus tôt encore. L’espèce présente est sans aucun doute A. inermis, bien que cela ne soit pas encore confirmé à ce jour. L’origine de ces nombreuses colonies furent des importations de plantes de Nouvelle Zélande effectuées par Treseder pour ses pépinières de TRURO. Trois des rapports émanent de nouvelles habitations construites sur le site de la pépinière et 9 des 12 rapports font référence à des stations situées à quelques centaines de mètres de cet endroit. Les 3 autres rapports concernent des localisations distantes et ont pour origine des insectes rapportés par des enfants.
    • TYWARDREATH (SX0754, SX0854) : Une autre nouvelle station. Trois rapports, avec une personne ayant fait des observations depuis 1991. L’espèce n’est pas identifiée, mais ressemble fortement à A. Inermis. Les rapports proviennent d’endroits situés à quelques centaines de mètres de l’école primaire, qui je pense en est l’origine, sans doute suite au lâcher d’insectes provenant de la distribution de 1982.
    • VERYAN (SW9139) : Deux rapports d’observation dans la même zone. Deux autres rapports antérieurs, dont le plus ancien de 1985 (Bysouth, 1985). L’espèce a été identifiée comme étant A. geisovii d’après une bonne photographie fournie avec l’un de ces rapports. Cette station n’est qu’à quelques kilomètres de St. MAWES (qv), et l’origine des insectes est sans doute due aux enfants fréquentant l’école de St. MAWES et qui ont ramené des phasmes chez eux.
    • VERYAN GREEN (SW9139, SW9239) : Une autre nouvelle station. Trois rapports d’observations distants de quelques centaines de mètres les uns des autres. L’espèce a été identifiée comme étant A. inermis d’après une bonne photographie accompagnant l’un des rapports. Ce petit hameau ne se trouve qu’à quelque distance de VEYRAN, mais il s’agit là d’une colonie d’une espèce différente. C’est là encore une autre incidence de plusieurs introductions distinctes sur des sites adjacents.
  • B) DEVON
    • ERMINGTON (SX6353) : Une autre nouvelle station. Deux rapports d’observation, distants de quelques centaines de mètres. Les premiers phasmes ont été trouvé dans un jardin en 1993, puis en 1994. Un autre jardin les abrite depuis environ 10 ans. L’espèce n’est pas identifiée, mais la description des propriétaires fait allusion à des petites épines sur le thorax, on peut donc penser à A. geisovii. Ce site n’est qu’à environ 3 kilomètres au sud de IVYBRIDGE (qv), et les insectes y sont probablement arrivés via les enfants allant à l’école à IVYBRIDGE.
    • GALMPTON (SX8856, SX8956) : Trois rapports d’étude, aux alentours du village L instituteur de l’école locale confirme qu’un grand nombre de phasmes sont apportés chaque année. Le rapport antérieur le plus précoce, dans Marshall et Haes (1988) indique qu’ils sont connus ici depuis le début des années 1970. L’espèce identifiée par une photo évidente et un rapport comme étant A. geisovii. Le site est à une dizaine de kilomètres au sud de Paignton cette colonie a probablement pris naissance par le biais d’enfants allant à l’école à Paienton (qv) et qui les ont apportés. .
    • IVYBRIDGE (SX6356) : Pas de rapport d’étude. Il y a très peu d’information sur ce site avec Paul Brock déclarant en 1981 Chris Haes m a informe que cette observation était due à un jardinier, qui envoya un spécimen qu’il avait trouve, a la section d’histoire naturelle du British Muséum en 1985. L’espèce fut identifiée comme étant A. geisovii. En dépit de l’absence de rapport d’étude, il n’y a aucune raison de douter de la présence d’une petite colonie survivante, en particulier qu’un rapport d’étude en provenance de Ermington (qv), à une dizaine de kilomètres au sud d’Ivybridge, fut reçu. Avec si peu d’information, il est difficile de connaître ce qui fut à l’origine de la colonie ; néanmoins, le transfert d’oeufs ou d’insectes sur des plantes à partir d’une des colonies de Torquay constitue l’hypothèse la plus probable.
    • PAIGNTON (SX8859) : Seulement un rapport d’observation, dans un jardin donnant sur le jardin botanique, où se trouve une colonie anciennement établie. Ce site est le plus ancien des sites établis de phasmes au Royaume-Uni, avec des insectes observés ici pour la première fois en 1908 (Kirby, 1910). C.F. Rivers (1953) retrouva l’espèce en 1952, près de la même maison, ou les phasmes vivaient sur un grand cèdre du Japon (Cryptomeria japonica) Fait intéressant, lorsque Colin Bath, responsable du zoo de Paignton, entreprit une étude de ces insectes en 1985, il reçut une lettre de la famille qui avait vécu dans cette maison avant de déménager a Londres quelques années auparavant. Ils se rappelaient fort bien da la visite de M. Rivers en 1952 et ils avaient appris à aimer leurs "locataires du fond du jardin" L’espèce a été identifiée comme étant A. geisovii. La colonie est originaire d’un envoi de plantes de Nouvelle Zélande importées directement à Tresco, en Cornouailles, en 1907 et dont une partie tut transférée par bateau au jardin botanique de Paignton durant la même armée.
    • TORQUAY (SX9064) : Pas de rapport d’observation. Un article dans le "Paignton Observer , le 2 janvier 1947, au sujet d’un spécimen inhabituel de couleur bleu-vert trouvé à lorbay Mill, constitue probablement la première observation faite sur ce site. L’observation fut confirmée par Herbert Whitley, propriétaire du jardin botanique et zoologique, site originel des phasmes britanniques, comme A. geisovii (puis Macracantha geisovii) En 1991 Brock rapporte la fréquence de l’espèce dans la palmeraie de Torquay dans les années 1960 jusqu’à ce quelle soit exterminée par des insecticides, mais, cependant, une population fut trouvée dans un jardin proche en 1985. La population de la palmeraie apparue probablement suite au transfert d oeufs ou d’insectes sur des plantes venant du jardin botanique de Torquay. En dépit de l’absence de rapport d’observation, il n’y a aucune raison de douter de la présence d’une petite colonie survivante.
  • C) IRLANDE
    • BAIE DE KENMARE COUNTRY KERRY : Un rapport d’observation, à environ 25 kilomètres de l’île de Rossodohan, au domaine du Vicomte Mersey, en face de l’île et près de Kilmakillage Harbour, où les insectes étaient connus depuis les années 1960. L’espèce a longtemps été désignée sous le nom de C. hookeri (comme d’ailleurs la plupart des phasmes "lisses" britanniques jusqu’à 1985), mais en 1993 Michael Kamp identifia l’espèce comme étant A. inermis. L’étude faite par Michael Kamp lui-même (en préparation) suggère que l’espèce est largement répandue autour de la baie de Kenmare. L’origine de la colonie semble, de manière surprenante, provenir de la pépinière Treseder de Truro. Neil Treseder déclara que son grand père à l’époque Victorienne fut le fournisseur de nombreuses plantes néo-zélandaises, envoyées non seulement aux grands jardins de Cornouailles, mais aussi aux domaines d’Irlande de l’ouest et de la côte ouest de l’Ecosse. (Aucune observation de phasmes n’a été faite en Ecosse et la correspondance avec le jardinier en chef de Inverewe, l’un des jardins fournis par Treseder, a confirmé qu’aucun insecte n’y a été observé).
  • D) AUTRES OBSERVATIONS DE PHASMES
    • BASINGSTOKE, Hants : Un phasme vu dans un jardin il y a quelques années.
    • BOOMIN, Cornouailles : En mars 1995, un seul insecte brun de 8 cm de long, identifié comme étant Carausius morosus.
    • CAMELFORD, Cornouailles : Grand nombre de subadultes observés il y a 10 ans par un biologiste dans un jardin.
    • COVENTRY, Warks : Une personne confirma qu’il en attrapait en grand nombre dans les haies, avant la guerre.
    • FARNHAM, Surrey : Quatre jeunes phasmes à tiare (Extatosoma tiaratum) et d’Heteropteryx dilatata, trouvé sur un rosier en juillet 1994, identifiés par Paul Brock.
    • GREAT MISSENDEN, Bucks : Plusieurs observations sur un rosier en 1940.
    • HUDDERSFIELD, Yorks : Insectes de 6 à 8 cm de long vus pendant plusieurs années, dernièrement en 1980.
    • IPSWICH, Suffolk : Deux observations de nombreux phasmes sur les rosiers d’un jardin en août 1994, identifiés comme étant Carausius morosus par Howard MendeL directeur du Muséum d’Ipswich, qui relata d’autres observations faites dans la ville durant cet été chaud.
    • KESWICK, Cumbria : Un insecte vert de 4 à 5 cm de long tomba sur une allée d’un jardin en août 1994.
    • LLANTWIT MAJOR, Sud du Pays de Galles : Insecte solitaire dans un jardin en 1985.
    • PLYMPTON, Devon : Plusieurs jeunes de 2,5 cm de longueur trouvés sur un massif de ronces en automne 1994. L’auteur de la découverte, un ancien membre du E.E.G. (Exotic Entomology Group), les éleva jusqu’au stade adulte puis jusqu’aux jeunes de la deuxième génération, ces jeunes ont été identifié comme étant Bacillus rossius par Paul Brock. Un autre rapport d’observation de Bacillus rossius de ce site fut également reçu par Chris Haes. Comme cette espèce est largement répandue dans les élevages. Ces derniers proviennent très certainement d’insectes relâchés plutôt que d’une colonie établie, même si cette espèce peut survivre en petites colonies éphémères dans des sites favorables (voir St. Mawes).
    • PRESTON, Lancs : Un petit insecte à aspect de brindille trouvé dans un jardin en juillet 1994.
    • RAYLEIGH, Essex : Deux phasmes de 6 à 7 cm de long trouvés sur un cotonéaster au cours de l’été 1992.
    • SAMPFORD COURTNEY, Devon : Plusieurs phasmes observés dans un jardin en mai 1993, ils avaient été déjà observés auparavant. Il est possible qu’il s’agisse d’une espèce néo-zélandaise mais en absence de confirmation ces phasmes sont considérés comme des insectes d’élevages jetés dans la nature.
    • SOLIHULL, Warks : Un phasme de 4 cm de long trouvé sur un plant de basilic pendant l’été 1994.
    • WEMBLEY, Middx : Des phasmes trouvés fréquemment dans un jardin surtout sur rosier, il y a environ 20 ans, couramment de 2,5 à 4cm de long seulement.
    • WEST GRAFTON, Wilts : Une personne rapporta avoir trouvé des phasmes sur un massif de ronces. Une recherche menée par Paul Brock au même endroit ne révéla rien.

II a été demandé à toutes les personnes ayant fait un de ces rapports de rester vigilantes dans les années à venir, afin que des informations supplémentaires éclaircissent les choses pour certains de ces sites, bien que la plupart des phasmes observés soient des phasmes d’élevage relâchés.


NOTE : Dans l’excellent livre du Professeur Salmon "The Stick insects of New Zealand" (1992), celui-ci reclasse différentes espèces du genre Acanthoxyla, notamment A. geisovii et A. inermis, comme des sous-espèces de Acanthoxyla prasina (Westwood), ainsi les espèces "britanniques" seraient donc A. prasina geisovii et A. prasina inermis.

N.D.L.R. : *(qv) = quod vide, terme latin signifiant ici "Aller voir" ou "Regarder aussi".


REFERENCES

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  • Brock, P.D. (1991) Stick Insect of Britain, Europe and The Mediterranean. Fitzgerald Publishing. London. 50p.
  • Bysouth, E. (1985) No sex please, we’re Stick Insects. Roseland Magazine. October 1985.
  • Bysouth, E. (1990) Survey on Acanthoxyla geisovii in St. Mawes 1985 (Appendice à Haes 1990)
  • Cooper, A. (1993) Programme de télévision de la BBC "Secret Nature" diffusé au printemps 1993 et accompagnant le livre "Secret Nature ofthe Channel Shore" publié par BBC Books.
  • Grimwade, D. (1982) Notes on Acanthoxyla, the New Zealand "Spiny Sticks" in thé wild and now in culture. Newsletter of Exotic Entomology Group, 4(82) : 86-96.
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  • Haes, E.C.M. (1993) Grasshoppers and their allies, 1991 & 1992. Zoological Cornwall & the Isles of Scilly. 2 : 6-8.James, T. and P. (1986) A "Scilly Expédition" August 1984. Phasmid Study Group Newsletter Mars 1986:3-5. Kirby, W.F. (1910) An Undetermined species of Stick-msect found in Devonshire. Zoologîst, ser IV, 14 : 197-198.
  • Lee, M. (1993) A survey ofthe distribution ofthe unarmed Stick Insect Acanthoxyla inermis in Port Gaverne and Port Isaac, North Comwall in 1992. Phasmid Study Studies 2 (1) 25-32.
  • Lee, M. (1993) Etude de Acanthoxyla inermis à Port Gaverne et Port Isaac en Comouailles. Le Monde Des Phasmes, n° 23 : 3-9.
  • Marshall, J.A. and HAES, E.C.M. (1988) Grasshoppers and Allied Insects of Gréât Britain and Ireland. Harley Books, Colchester. 254 p.
  • Raabe, M. (1983) Endocrinology in Insects. Chapter 2 : Chromatophotropic factors. Chapter 3 : Pigment metabolism. Publié par Alan, R. Liss. Inc. New York : 485-500.
  • Rivers, C.F. (1953) A New Zealand Stick insect in South Devon. Bu !!. Amat. Ent. Soc. 12 : 92-94.
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  • Uvarov, B.P. (1944) A New Zealand Phasmid (Orthoptera) established in the British Isles Proc R. Ent. Soc. London 5. 13 : 94-96.
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  • West Briton (1969) Article "That Stick Insecto No threat to Gardens" 09/10/69.
  • West Briton (1981 A) "Nature Scène column" par Stella Turk 03/09/81.
  • West Briton (1981B) Lettre de Miss R.V. Wright 17/09/81.
  • West Briton (1984) "Nature Scène column" par Stella Turk 19/01/84.
  • West Briton (1987) Article "Down in the garden ’Sticks’ stirred" 27/08/87.
  • West Briton ( 1988) "Nature Scène column" par R.D. Penhallurick 18/02/88.

Quelques explications sur Ordnance Survey

La méthode de Ordnance Survey sert à définir une position au Royaume Uni. Le R-U est divisé en grilles de carrés de 100km x 100km, qui sont données avec un code de deux lettres (carte ci-dessous). En Angleterre occidentale du sud, où la plupart des phasmes sont trouvés, les trois carrés de 100km concernés sont : SV (qui couvrent les îles de Scilly), SW (qui couvrent Cornouailles occidentale seulement), et SX (qui couvrent Cornouailles et Devon).

JPG - 78.8 ko
UK Ordnance Survey - carrés de 100km

Ainsi pour exemple, Angarrack SW 5838 signifie que ce village est à 58kms horizontalement (a droite) et 38kms verticalement (vers le haut) de l’origine du carré SW de 100km avec une référence de pas de 1km. Ces lignes de grille de 1km sont incluses sur toutes les cartes produites par Ordnance Survey.

JPG - 78 ko
Tresco - avec les codes Ordnance Survey - carrés de1km ( 1 carré de 2km² {tétrade} est représenté en rouge )

Malcolm Lee a inclus ces lignes de grille de 1km sur les cartes détaillées pour Tresco, îles de Scilly, et de Mevagissey. Les lignes de grille de 100km sont également montrées en caractère gras sur les cartes de distribution. Pour la distribution, sont utilisées habituellement des cartes avec des subdivisons de carrés de 10km (10km x 10km) et des tétrades (2km x 2km), comme il y a sur les autres cartes de l’article .

Le website de UK Ordnance Survey et de ces références de 1km, permet de regarder les cartes en utilisant ce lien :

http://www.ordnancesurvey.co.uk/oswebsite/

Il suffit d’écrire une référence de 1km (sans espace entre les lettres et les nombres ( - ex : pour les jardins de l’Abbaye de Tresco , écrire SV8914, pas SV 8914) là où il indiqué "Search for a place or product " et la carte de 1:25000 de carré de 1km apparaîtra. On peut voir les lignes de 1km qui sont en bleu sur la carte.

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