Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnés d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.
Il privilégie un esprit de convivialité, sans imposer de hiérarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.
Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.
L’association s’est basée depuis sa création sur la construction et la mise en œuvre d’un petit campement au sud ouest du Burkina, près de Banfora : le Tilapia.
L’écotourisme et les expéditions scientifiques sont les ingrédients du succès de ce petit campement.
L’association cherche aussi à favoriser les échanges scientifiques entre les muséums de Ouagadougou et de Paris.
L’association vise également à promouvoir l’écotourisme et l’environnement, en diffusant des plaquettes dans les offices de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.
Siège : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de Très 06440 l’Escarène
anibara@hotmail.fr
Origine : Pourtour méditerranéen et Afrique - Large répartition : Angola, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Sénégal, Sierra Léone, Soudan, Tanzanie, Togo...
Aspect : Mante massive dont la coloration va du vert au brun selon les individus.
La femelle mesure de 8 à 11 cm, son aspect est massif (adulte en 10 mues). Bien que dotée d’ailes, elle est incapable de voler.
Le mâle mesure de 5 à 7 cm, nettement plus fin que la femelle (une mue de moins). Contrairement aux femelles, il est capable de voler (attention aux éventuelles évasions).
Alimentation : Espèce très polyphage et facile à nourrir. Prévoir 2 repas par semaine est suffisant.
Très vorace, elle accepte tout type d’insectes (grillons, criquets, phasmes, larves de ténébrions, larves de cétoines, mouches, blattes et même des lombrics...).
Pour les juvéniles, on utilisera des drosophiles, voire d’autres juvéniles si les éclosions sont importantes.
Attention : Cette espèce étant très vorace (ce qui en fait une espèce facile à élever), le cannibalisme est donc fréquent et il faut veiller à élever chaque individu séparément dès le plus jeune âge.
Maintenance : Une hygrométrie de 50% est suffisante (soit celle d’un appartement) avec une température allant de 20 à 25°C.
Les juvéniles peuvent facilement s’élever dans des flacons de type coproculture ou analyse d’urine facilement disponibles en pharmacie.
Pour les adultes, un bac de 10-12 litres (30x20x20) est largement suffisant.
Reproduction : L’accouplement peut parfois être problématique en raison de l’appétit de la femelle. La solution est donc de gaver la femelle avant de lui présenter le mâle.
La méthode la plus simple consiste à faire entrer le mâle dans le bac de la femelle et à le laisser s’approcher seul de la femelle.
Si par crainte, on préfère intervenir, il suffit de déposer directement le mâle derrière la femelle (déposer le mâle sur son doigt ou une baguette).
Remarque importante : Les jeunes adultes ne sont pas prêts à s’accoupler de suite, il faut en effet attendre 2 à 3 semaines après la mue imaginale que les individus soient réceptifs.
La femelle commence généralement à émettre des phéromones environ 3 semaines après sa mue imaginale.
Quelques jours après l’accouplement, la femelle va déposer une première oothèque relativement massive (elle en déposera en moyenne 3 à 6 durant sa vie adulte).
2 à 3 mois plus tard, l’éclosion intervient, chaque oothèque contient plusieurs dizaines de jeunes et parfois plus de 200, il s’agit donc d’une espèce très prolifique.
Les oothèques se maintiennent dans les mêmes conditions que les adultes.