Comment diffĂ©rents insectes ayant mauvais goĂ »t pour les oiseaux dĂ©veloppent-ils les mĂŞmes couleurs d’avertissement sur leurs ailes, renforçant ainsi leur protection contre les prĂ©dateurs ? Une Ă©quipe de scientifiques, composĂ©e notamment de Mathieu Joron, Lise FrĂ©zal, Robert Jones et Annabel Whibley (UMR 7205, CNRS/ MusĂ©um national d’Histoire naturelle, « Origine, Structure et Evolution de la BiodiversitĂ©  »), a pour la première fois dĂ©couvert ce qui permet aux papillons tropicaux de rĂ©aliser cette Ă©tonnante stratĂ©gie Ă©volutive appelĂ©e mimĂ©tisme MĂĽllĂ©rien : un « supergène  ».
Heliconius sp. ref - 65734
Elle serait l’exception qui confirme la règle : une araignée sud-américaine a un régime alimentaire presque uniquement végétarien. Son péché mignon : l’acacia, qu’elle vole aux fourmis !
Bagheera kiplingi se distingue par son goĂ »t très prononcĂ© pour la verdure. L’espèce observĂ©e au Mexique est presque totalement herbivore, expliquent des chercheurs dans la revue Current Biology.
Des interactions sociales positives existent chez les drosophiles : quand elles sont en groupe, ces mouches se souviennent mieux que lorsqu’elles sont isolĂ©es.
L’Ă©quipe de Thomas Preat du laboratoire de neurobiologie (CNRS / ESPCI ParisTech) vient de mettre en Ă©vidence ce phĂ©nomène grâce Ă des tests sur la mĂ©moire olfactive. Ces travaux, publiĂ©s dans la revue Current Biology du 13 octobre 2009, ouvrent de nouvelles voies d’investigation pour comprendre le rĂ´le de l’environnement social sur la modulation du souvenir et la prise de dĂ©cision.