Origine : Océanie - Sarawak.
Aspect : Petits phasmes épineux « globuleux » possédant un pouvoir de catalepsie important (faculté de rester immobile). On a beau les manipuler rien ne les réveille. Ils paraissent complètement morts en attendant la nuit (attention de ne pas les jeter lors du changement de nouriture !).
N.B. noli-me-tangere signifie "ne me touchez pas", on retrouve ce nom d’espèces chez certains végétaux tels la Balsamine des bois dont les fruits "explosent" au toucher.
Jeune : 1,4 cm (hors pattes) Brun-vert, il ressemble à un petit morceau de bois légèrement épineux.
Mâle : Il mesure 3 à 4,5 cm. Le corps est plutôt grêle, légèrement épineux et marron. Le thorax porte 4 épines plus importantes et légèrement rouges. Le dernier segment abdominal devient très renflé à la dernière mue.
Femelle : Moins colorée, brun-verdâtre et un peu plus grosse (environ 4-5cm). Le dimorphisme sexuel ne s’exprime nettement qu’au stade subadulte avec le développement (tout relatif) de l’oviscapte.
Alimentation : Noisetier, Chêne, Hêtre, Châtaignier, Millepertuis, Ronces, Framboisier, Aubépine, Pyracantha, Araceae
Reproduction : Sexuée. La femelle ne pond qu’une dizaine d’œufs. Cela prend un certain temps pour avoir une bonne quantité d oeufs (2 par semaine au maximum !). La femelle pond un bon mois après l’accouplement.
Incubation : 5 mois voire plus (d’autres sources donnent 4 à 5 mois mais cela dépend bien entendu de la température d’incubation).
Note de Jerome Le Maistre : J’ai eu des éclosions au bout de 2-3 mois en incubant les oeufs à la chaleur (26-27°C) et à l’humidité !
L’œuf de forme ovoïde et de couleur brune est recouvert de petits poils.
Développement : Variable 4 à 8 mois. Cela peut aller jusqu’à 1 an à une température ambiante. Ils préfèrent une ambiance très humide, très chaudes et lumineuse (2 pulvérisations quotidiennes / 80% d’humidité / 25°C (27°max) - un peu moins chaud la nuit). Il vaut mieux éviter que la condensation apparaisse, une humidité excessive peut causer un déséquilibre du terrarium. (maladies, champignons...) Attention lors du changement de nourriture : ils ont tendance à se recroqueviller dans les feuilles. A l’age adulte, ils aiment pouvoir se cacher sous des souches des écorces ou autre liège.
Voir aussi Epidares nolimentagere sur le site d’Oliver Füllmann :
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