Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnés d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.
Il privilégie un esprit de convivialité, sans imposer de hiérarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.
Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.
L’association s’est basée depuis sa création sur la construction et la mise en œuvre d’un petit campement au sud ouest du Burkina, près de Banfora : le Tilapia.
L’écotourisme et les expéditions scientifiques sont les ingrédients du succès de ce petit campement.
L’association cherche aussi à favoriser les échanges scientifiques entre les muséums de Ouagadougou et de Paris.
L’association vise également à promouvoir l’écotourisme et l’environnement, en diffusant des plaquettes dans les offices de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.
Siège : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de Très 06440 l’Escarène
anibara@hotmail.fr
Comme beaucoup nous avons voulu conserver des exemplaires des phasmes que nous avons élevés. Nous nous sommes donc servis de nos expériences dans la naturalisation d’autres ordres d’insectes (Lépidoptères, libellules et cétoines) ; voici donc quelques infos.
L’utilisation de phasmes décédés de mort naturelle est aléatoire, il faut prélever le sujet le plus tôt possible pour éviter toute dégradation. De plus les spécimens âgés ne sont pas souvent en parfait état.
Si vous possédez un élevage important, il est préférable de sacrifier de jeunes adultes qui seront tués au cyanure de potassium ou à l’acétate d’éthyle (attention avec ce dernier produit il peut tâcher les insectes).
Après des expériences malheureuses, je ne prépare plus les petits phasmes et les fins. Seuls les grosses espèces et les colorées sont obligatoirement préparées sous peine d’énormes dégâts.
NB : Pour les espèces fines ou de petite taille la méthode du « soufflage » donne de bons résultats.
Il faut éviscérer le phasme ! Pour cela on pratique une incision (au ciseaux fins ou au scalpel) de la membrane latérale droite ou gauche de l’abdomen. La longueur de l’incision dépend de l’usage de l’insecte : les amateurs avertis voulant conserver les organes reproducteurs. Pour le simple amateur on pratique une ouverture assez ample pour permettre le passage de pinces fines permettant d’extraire les intestins depuis la tête jusqu’aux derniers segments abdominaux. Attention lors de cette manœuvre il ne faut pas toucher les parois abdominales sous peines d’endommager gravement les pigments.
On peut poudrer l’intérieur de l’insecte à l’aide d’un mélange d’acide borique et de talc à part égales.
Avant de sécher le phasme il faut lui redonner sont volume initial à l’aide d’un morceau de coton roulé que l’on introduira dans le corps de l’insecte. Pour un effet optimum on peut « rouler » ce petit coton une fois introduit mais toujours dans le même sens, pour conserver les pigments.
C’est une affaire de goût et de place, voici quelques exemples.
Plus le séchage est rapide meilleur sera la qualité finale du spécimen.
Voici quelques méthodes pour les différents types de phasmes :
Pour les phasmes fins et petits (Ramulus, Dares, Lonchodes...) un séchage à l’air libre (éventuellement sans éviscération - méthode du « soufflage ») dans une pièce ventilée et peu humide, donne de bons résultats.
Pour les grosses espèces (Eurycantha, Heteropteryx, Raphiderus...) dont les couleurs sont délicates ou la dégradation très importante il faut un séchage spécial.
Utilisation de la congélation : on place le sujet vidé et étalé dans une boite le plus hermétique possible que l’on met à congeler (le temps de congélation varie suivant la taille de l’insecte). A la sortie du congélateur il faut faire évaporer l’eau contenue dans le sujet. La méthode la plus simple consiste à placer l’insecte (sur un papier absorbant) au soleil derrière une vitre ou sous une lampe.
Utilisation de la chaleur : on place le sujet vidé étalé dans une voiture au soleil ou derrière une fenêtre ensoleillée : la dissection est extrêmement rapide et les couleurs très bien conservées. Une autre méthode est l’utilisation du four à 50-60°C chaleur tournante avec porte ouverte.
On place les insectes dans des boites le plus hermétique possible avec du paradichlorobenzène (antimite du commerce). Les insectes se conservent mieux dans l’obscurité.