Mieux vaut alors agir vite avant que l’exuvie ne sèche et ne durcisse emprisonnant ainsi l’insecte. Si l’on s’y prend � temps, il est possible de tenter d’aider le phasme � terminer sa mue.

Si la mue est déj� bien avancée on peut tenter de raccrocher le phasme par les pattes postérieures de l’exuvie � l’aide d’une pince ou d’une aiguille que l’on fixera sur une branche du terrarium. Prendre alors bien garde de ne pas abîmer les nouveaux membres de l’insecte.

Si la mue commence � peine on peut tenter d’appliquer du scotch sur le bout des pattes postérieures du phasme. Il faut alors prendre garde de disposer du scotch des deux cotés pour ne pas laisser de partie collante apparente. On peut ensuite accrocher l’ensemble � un endroit où le phasme aura tout l’espace nécessaire pour terminer sa mue.

Début de mue - Brasidas samarensis

Fin de mue - Brasidas samarensis

Détail du "système d’accrochage"

Autre méthode appliquée sur un Phaenopharos khaoyaiensis

Par contre, si le phasme est découvert trop tard et que l’exuvie est déj� sèche mieux vaut le sacrifier. Si la mue était déj� bien avancée, on peut tenter de dégager soi-même les parties de l’insecte prisonnières mais encore faut-il alors que le phasme ne soit pas trop déformé pour pouvoir se déplacer et parvenir � s’alimenter.

Si on découvre un phasme ayant raté sa mue, tout dépend alors du degré d’avancement, si seuls 1 ou 2 bouts de pattes restent coincés on peut tenter, en humidifiant, de les dégager. Au pire le phasme perdra les pattes concernées.

Si une partie de l’exuvie reste autour de l’abdomen du phasme, mieux vaut alors sacrifier l’individu puisque si la mue se déroule mal, une partie de l’ancien tégument restera inévitablement dans les trachées et le tube digestif condamnant le phasme assez rapidement. On peut bien entendu, si on le désire, tenter de retirer une exuvie tant que cette dernière est fraîche mais sans se faire trop d’illusions.