Classification | ||
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Mantidae | Deroplatinae | Deroplatini |
Espèces du genre - Ehrmann (2002) | |||
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Deroplatys angustata | Deroplatys desiccata | Deroplatys gorochovi | Deroplatys lobata |
Deroplatys moultoni | Deroplatys philippinica | Deroplatys rhombica | Deroplatys sarawaca |
Deroplatys shelfordi | Deroplatys trigonodera | Deroplatys truncata |
Origine : Asie du Sud-Est.
Indonésie, Malaisie, Thaïlande.
Aspect : Mantes feuilles massives dont la coloration va du brun au beige selon les individus. Le mimétisme homotypique et homochromique est ici poussé à l’extrême.
Les femelles mesurent de 80 à 95 mm selon les espèces, leur aspect est assez massif. Bien que dotée d’ailes, elles sont incapables de voler, celles ci servent de moyen de défense en arborant des ocelles et couleurs vives pour effrayer les prédateurs.
Les mâles mesurent de 5 à 7 cm, nettement plus fin que les femelles (une mue de moins). Contrairement aux femelles, ils sont capables de voler (attention aux éventuelles évasions).
Ces espèces sont capables, à l’instar des phasmes, de tomber en catalepsie et de faire ainsi le "mort" pendant quelques instants.
Alimentation : Espèces très polyphages et faciles à nourrir. Prévoir 2 repas par semaine.
Très voraces, elles acceptent tout type d’insectes (grillons, criquets, phasmes, larves de ténébrions, larves de cétoines, mouches, blattes...).
Pour les juvéniles, on utilisera des drosophiles, voire d’autres juvéniles si les éclosions sont importantes.
Les espèces du genre Deroplatys ont une agressivité variable selon les espèces et les individus. On peut aisément les élever en groupe quand elles sont jeunes pour peu que la nourriture soit présente en quantité suffisante. Cependant dès le stade 4, il est conseillé de les séparer et de les élever individuellement.
Maintenance : Ces espèces d’origine tropicale vivent dans les forêts souvent à proximité du sol où leur mimétisme fonctionne à merveille. Ce ne sont pas des espèces de canopée et elles se cachent aisément parmi les feuilles mortes.
Étant donné leur origine, une hygrométrie de 60 à 80% sera de mise avec une température allant de 25 à 30°C (compter 20°C la nuit).
Les juvéniles peuvent facilement s’élever dans des flacons de type coproculture ou analyse d’urine facilement disponibles en pharmacie.
L’ensemble de la croissance peut aussi se réaliser dans des bouteilles d’eau minérale découpées, recouvertes de moustiquaire et garnies de vermiculite humide sur le fond.
Pour les adultes, un bac aménagé de 10-12 litres (30x20x20) comportant branches et feuilles mortes avec un fond de vermiculite est très largement suffisant.
Reproduction : L‘accouplement est envisageable 3 à 4 semaines après la mue imaginale.
Le mâle sera mis en présence de la femelle après avoir copieusement nourri celle-ci. L’accouplement dure généralement plus de 12 heures. 3 à 4 semaines après celui-ci, la femelle déposera sa première oothèque. Elle en déposera 5 à 6 au total avec un intervalle de 3 semaines entre chacune d’entre elles.
Les oothèques seront placées à 25-30°C dans un milieu un peu plus humide que les adultes (80%)
L’incubation dure environ 6 semaines à 25°C mais peut légèrement varier selon la température.
Chaque oothèque libérera environ 100 larves. Les jeunes commencent généralement à s’alimenter 24 heures après leur naissance, ils seront d’abord nourris de drosophiles puis de proies adaptées à leur taille. Les jeunes boivent volontier, on veillera donc à pulvériser un peu chaque matin les enceintes d’élevage.
On pourra les élèver ensemble jusqu’au stade 4 sans difficultés particulières pour peu que la nourriture soit abondante.
Sarawak, Malaysia
Photo : Ch’ien C. Lee - with many thanks
D. truncata | D. lobata |
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