Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnĂ©s d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.
Il privilĂ©gie un esprit de convivialitĂ©, sans imposer de hiĂ©rarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.
Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.
Lâassociation sâest basĂ©e depuis sa crĂ©ation sur la construction et la mise en Ćuvre dâun petit campement au sud ouest du Burkina, prĂšs de Banfora : le Tilapia.
L’Ă©cotourisme et les expĂ©ditions scientiïŹques sont les ingrĂ©dients du succĂšs de ce petit campement.
Lâassociation cherche aussi Ă favoriser les Ă©changes scientiïŹques entre les musĂ©ums de Ouagadougou et de Paris.
Lâassociation vise Ă©galement Ă promouvoir lâĂ©cotourisme et lâenvironnement, en diffusant des plaquettes dans les ofïŹces de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.
SiĂšge : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de TrĂšs 06440 lâEscarĂšne
anibara@hotmail.fr
Origine : Malaisie (Keddah : Kedah Peak, Kuala Ketil - Pahang : Rompin, Tasek Cini. - Perak : Tapah Hills)
Aspect :Grand phasme, paisible dans les premiers stades (comparé aux P. Biceps) et trÚs beau. La femelle est aptÚre et le mùle ailé. Corps lisse avec des pattes fortement épineuses. Il faut de la place... Femelle rebelle aux manipulations au stade adulte.
(TrĂšs robuste, grande espĂšce grise ou brune, mĂąle quelquefois marron verdĂątre - selon P. Brock "Stick and Leaf Insects of Peninsular Malaysia and Singapore" - 1999)
jeune :. Environ 3 cm a la naissance, brun et verdùtre, abdomen légÚrement zébré. TrÚs mobile. Les pattes sont trÚs fragiles . (autotomie importante)
mĂąle : 13 Ă 15 cm sans les pattes, vert, trĂšs fin, avec de grandes ailes lĂ©gĂšrement violacĂ©es, un liserĂ© blanc sur le cotĂ© des ailes ainsi qu’un liserĂ© orange sur le cote de l’abdomen ; pattes dentĂ©es. N’hĂ©site pas Ă s’envoler lorsqu’il se sent en danger (vol impressionnant).
(Ailes antĂ©rieures tachetĂ©e de Marron, Les Antennes dĂ©passent la longueur du fĂ©mur antĂ©rieur. TĂȘte plus longue que large, en arriĂšre de la tĂȘte il y a souvent des tubercules coniques irrĂ©guliers chez le mĂąle, absents chez la femelle. Ailes postĂ©rieures brunes avec des veines brunes plus sombres. Pattes trĂšs Ă©pineuses. Abdomen 8 segments qui s’Ă©largissent progressivement et sont terminĂ©s par un segment anal fendu en 2 lobes. Plaque sub-gĂ©nitale enflĂ©e n’atteignant pas la fin du 9iĂšme segment - selon P. Brock "Stick and Leaf Insects of Peninsular Malaysia and Singapore" - 1999)
femelle : 20 à 23 cm sans les pattes, verte tachetée de brun, de petites antennes. AptÚre. Les pattes sont plus larges que celles du mùle et plus dentées. Ne se laisse pas manipuler facilement.
(Longueur 19,5 à 23 cm, Antenne égale ou un peu plus courtes que la longueur des fémurs antérieurs chez la femelle. A la fin du 7e segment présence de lobes sur chaque cÎté. Fin de segment anal tronqué. Cerques courts. Operculum atteignant juste la fin du segment anal - selon P. Brock "Stick and Leaf Insects of Peninsular Malaysia and Singapore" - 1999)
Alimentation : Manguier, ChĂȘne, Goyavier, Ronces, Framboisier
Reproduction : Sexuée. Elle peut durer plusieurs heures. La femelle laisse tomber ces oeufs de brun foncé 4,5 mm à 5 mm de long sur le sol (2 à 3 par jour).
Incubation : De 5 Ă 8 mois selon les conditions d’incubation, une fine vaporisation sur les Ćufs le soir Ă la fin de l’incubation favorise les Ă©closions. En dĂ©but d’incubation, le capitulum moisi et se dĂ©tache mais ne semble pas d’avoir d’incidence sur le taux d’Ă©closion.
DĂ©veloppement : De la naissance Ă l’Ăąge adulte : 5 mois pour les mĂąles et 6 pour les femelles, peu de perte. A noter une variante de couleur chez les stades larvaires (brun) qui semble plus fragile. Dans un grand terrarium aĂ©rĂ© et lĂ©gĂšrement humide (60 %) avec une pulvĂ©risation sur le feuillage tous les deux jours. Nourriture en grande quantitĂ© et fraĂźche. TempĂ©rature 21 Ă 26°C. Pour les premiers stades, une humiditĂ© a 70 % est plus apprĂ©ciĂ©e. PrĂ©voir un vivarium d’au moins 60 Ă 70 cm de haut.
(Une forte humiditĂ© est exigĂ©e, Cette espĂšce a tendance Ă ĂȘtre agressive en captivitĂ© si manipulĂ©e, prendre soin en maniant les spĂ©cimens pour Ă©viter aux dentelures des pattes de s’enfoncer dans la main - selon P. Brock "Stick and Leaf Insects of Peninsular Malaysia and Singapore" - 1999)
Note de Frank Hennemann : L’espĂšce que vous illustrez est bien l’espĂšce P. cantori mais PSG No. 58. Le PSG 30 est le Pharnacia sumatranus (Brunner v. Wattenwyl, 1907) -> comparĂ© avec livre de Seow-Choen (2000). Donc, cela veut dire : PSG 30 = Pharnacia sumatranus (Brunner v. Wattenwyl, 1907) PSG 58 = Pharnacia cantori (Westwood, 1859)
J’ai Ă©levĂ© les deux espĂšces au dĂ©but des annĂ©es 1990 Ă partir d’oeufs que j’ai rapportĂ© d’un voyage en Malaisie Ouest. J’ai eu beaucoup de succĂšs. Le chĂȘne est clairement prĂ©fĂ©rĂ© (Quercus sp.) comme plante nourriciĂšre.
Ces sept derniĂšres annĂ©es, j’ai travaillĂ© sur une trĂšs grande et Ă©tendue rĂ©vision de la tribu Pharnaciini Bradley & Galil, 1977 qui a maintenant Ă©tĂ© acceptĂ© pour publication par Spixiana. Le travail est d’au moins 150 pages et comporte toutes les espĂšces du genre Pharnacia, Tirachoidea, Phryganistria, Phobaeticus... en dĂ©tail. Descriptions, listes des synonymies, et illustrations sont fournies pour TOUTES les espĂšces connues et cinq nouvelles espĂšces sont dĂ©crites. J’attends que cette rĂ©vision soit publiĂ©e pour la fin de cette annĂ©e. Frank Hennemann 01/2004
Note de Sally L. Ewen : Cette espĂšce est actuellement la peste de ma vie . Le taux de mortalitĂ© de mes nymphes est Ă faire peur : 50% meurent avant d’atteindre le 2e stade. J’Ă©lĂšve les nymphes dans un bac plastique qui a une grille plastique. Par terre j’ai placĂ© une couche de papier de soie humide, et j’essaie de vaporiser 1 fois ou deux fois un brouillard fin sur les feuilles par jour. Je ne sais donc pas vraiment pourquoi beaucoup des nymphes meurent.
Je sais qu’autres gens Ă©lĂšvent avec succĂšs Tirachoidea cantori sur ronces, donc je ne pense pas que la plante nourriciĂšre soit le problĂšme. Je remarque que j’obtiens plus de dĂ©cĂšs si je suis incapable de les vaporiser en deux jours, ou si la tempĂ©rature de ma piĂšce tombe au-dessous de 17°C. Par consĂ©quent je suppose que les nymphes sont simplement trĂšs sensibles Ă toutes variations de tempĂ©rature et humiditĂ©. Malheureusement ce n’est pas toujours facile de maintenir des conditions idĂ©ales dans nos rĂ©gions.