Voici une méthode facile à mettre en place, peu coûteuse et fonctionnelle.
L’idée de base, consiste à utiliser des boîtes en plastique transparent et faciles à ouvrir pour intervenir régulièrement lors du retrait des nouveaux-nés.
Après plusieurs essais il y a quelques années de cela, je me suis rangé à l’avis d’Arnaud Bauduin (Centre d’élevage Arthropodia) pour adopter cette solution.
Les boîtes utilisées sont des boîtes de "coton-tige". Elle conviennent parfaitement pour toutes les espèces, seul le substrat d’incubation pourra être modifié en fonction des besoins. Il est facile de s’en procurer pour une somme modique (le seul problème étant ensuite de savoir quoi faire des coton-tiges...).
Le seul souci de ces boîtes est qu’ellles sont souvent percées de 2 petits trous sur leur face inférieure. Il est néanmoins facile de les obturer à l’aide de 2 morceaux de gros scotch plastifié.
Cette opération n’est pas nécessaire et on peut choisir de laisser ces trous ouverts afin d’évacuer un éventuel surplus d’eau lors des vaporisations.
Une fois cela fait, il suffit alors de remplir la boîte avec le substrat nécessaire à l’incubation, vermiculite le plus souvent mais on peut aussi choisir un mélange 2/3 de tourbe blonde 1/3 de vermiculite pour les oeufs d’Heteropteryginae ou d’Eurycanthinae par exemple.
Il suffit alors d’humidifier l’ensemble (sans détremper...) et d’y placer les oeufs. Par la suite, une humidification par semaine sera amplement suffisante, la vermiculite et la tourbe gardant bien l’humidité.
On pourra alors facilement coller une étiquette sur le couvercle où l’on fera figurer les informations classiques (Genre, espèce, date de récolte...).
Peu encombrantes et totalement transparentes, il est aisé d’y surveiller les oeufs contre l’apparition de moisissures et bien entendu, il est facile d’y détecter les naissances. On peut alors les empiler les unes sur les autres par groupe de 3 ou 4 pour gagner un peu de place. Pas plus pour éviter les équilibres instables...
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