Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnés d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.
Il privilégie un esprit de convivialité, sans imposer de hiérarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.
Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.
L’association s’est basée depuis sa création sur la construction et la mise en œuvre d’un petit campement au sud ouest du Burkina, près de Banfora : le Tilapia.
L’écotourisme et les expéditions scientifiques sont les ingrédients du succès de ce petit campement.
L’association cherche aussi à favoriser les échanges scientifiques entre les muséums de Ouagadougou et de Paris.
L’association vise également à promouvoir l’écotourisme et l’environnement, en diffusant des plaquettes dans les offices de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.
Siège : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de Très 06440 l’Escarène
anibara@hotmail.fr
Eier der Gattung Phyllium (Phasmatoptera : Phylliidae) Ein Beitrag fur Systematik der "Wandelnden Blätter"
Burghard Hausleithner
in : Entomologische Z., Frankf AM 94 (17) 1984 : 241-245 -
Traduction de l’Allemand par Monique Vergne
Le Monde des Phasmes n°11 - Decembre 1990
Kaup (1871) attira déjà l’attention sur la valeur systématique des oeufs de Phasmidés . Depuis, plusieurs auteurs se sont occupés des oeufs de phasmidés... (POLAK 1938, YASUMATSU 1942 , CLARK 1978,1979).
Avant tout CLARK a présenté sur ce sujet des travaux très étendus. Dans son travail publié en 1978, il essaie de donner une aide à la définition sur les " Wandelnden Blätter " (Feuilles mobiles) par la classification des oeufs de Phyllium qu’il avait devant lui. CLARK constate 4 types d’oeufs de Phyllies. Les critères qu’il a employés sont stockés de telle façon qu’ils ne tiennent pas devant un examen critique et n’ont qu’une valeur systématique restreinte.
D’une part les animaux dont CLARK préleva des oeufs n’étaient pas tous définis correctement, d’autre part, il met diversement des oeufs mûrs de la même façon dans des groupes différents.
Les signes de différenciation des oeufs mûrs de Ph. bioculatum que CLARK choisit (par exemple : des pores à la surface des oeufs ou la longueur des nervures latérales) n’ont qu’une valeur individuelle (tout au plus en tant qu’indice de sous-espèce) mais ne sont pas des indices spécifiques à l’espèce.
En outre les formes des opercules chez les animaux plus jeunes sont souvent plus longues et plus pointues que chez des animaux arrivant en fin de période de ponte (non seulement, avec l’âge des animaux, la taille des oeufs diminue, mais aussi les apophyses latéraux (nervures) deviennent plus étroites et souvent la structure poreuse de la couche superficielle de l’oeuf se modifie) .
Les désignations pour la descriptions des oeufs de Phylliums sont assimilés au travail de CLARK
LE MATERIEL EXAMINE
Les oeufs de Phyllium bioculatum proviennent d’animaux de mon élevage (prov. Sri lanka), de même que la collection du Musée Naturel Historique de Vienne Ph. crurifolium et Ph. pulchrifolium furent employés connue synonyme à cette espèce (origine des animaux du Musée Naturel Histoire de Vienne : SRI LANKA, JAVA,SUMATRA, ASSAM, PERAK). Les oeufs de Ph. siccifolium (prov. JAVA, LUZON, AMBOINA, MOLUKKEN), Ph. celebicum (prov. LACO, BIRMA) Ph. keyicum (prov. KEYINSELN) proviennent tous du Musée N.H. de Vienne.
Les oeufs de Ph. giganteum et Ph. bioculatum viennent de Malaisie. Jusqu’aux oeufs de Ph. celebicum et Ph. keyicum (qui furent extraits des animaux), tous les oeufs qui furent rassemblés pour être examinés sont entièrement mûrs, c’est à dire pondus.
La clé de définition se base uniquement sur des oeufs observés par moi. Il est par conséquent à considérer comme provisoire.
Le système de définition est conçu en premier lieu pour la définition des oeufs de Phyllium car toujours à nouveau, des oeufs de Ph. bioculatum sont présentés
par des éleveurs comme appartenant à d’autres espèces de Phyllium.
Les femelles de cette espèce (les seules parmi les espèces dont on parle ici) possèdent de longues ailes arrières.
Un groupe spécifique aurait peut-être également été justifié pour Ph. keyicum.
Bibliographie :