Etudes Expérimentales
jeudi 9 février 2006
par Arno

Cet article a été traduit du livre"Rearing and studying stick and leaf-insects". By Paul D. Brock.

http://phasmid.freeservers.com/

La traduction suivante du Dr. Lucien Chopard m’a interressé :

" Il y a trois sortes de colorants sous la peau. Le premier, vert ou vert jaunâtre, est le plus élevé dans les cellules et se compose de minuscules grains ovoïdes. (une fois dissous en alcool le spectre d’absorption de ce colorant est très proche de celui de la chlorophylle, mais non identique). Le second colorant est plutôt orange, et d’une quantité inférieure dans les cellules, il se compose de noeuds de taille et de forme variables, souvent angulaires (ceux-ci ne se dissoudront pas en alcool.). Le troisième est un colorant rouge-brun ou sepia, qui est mélangé à la même profondeur en quantité à peu près identique dans la cellule et de taille égale, mais rond. Les changements de couleur de l’insecte sont produits par la migration horizontale du colorant orange, combinée avec les déplacements des deux autres, vers le haut de ou vers le bas.

Bien que le mécanisme du changement de couleur ait été ainsi détecté sous microscope, il y a peu de certitude au sujet des facteurs qui le stimulent. Certains des paramètres sont : l’ humidité, la température et l’ intensité de la lumière. Les classes d’écoles de biologie pourraient donc répéter quelques expériences comme celles qui sont décrites dans la littérature et qui sont relativement peu coûteuses à établir.

Sur ce dessin d’une "enceinte" simple humide, les parties arrières d’un Carausius morosus adulte peuvent être soumises à un degré différent d’humidité. Un papier buvard humide ou un déshydratant peut être placé à l’arrière de l’ "enceinte" ( en faisant attention pour ne pas toucher l’insecte) tandis que l’avant de l’insecte est exposé à l’air ou soumis à un léger courant d’air comme exigé. Le dessus et les côtés de l’ "enceinte" doivent être en verre de sorte que l’insecte entier puisse être exposé à la même quantité de lumière. Les extrémités peuvent être obstruées avec de la pâte à modeler. La classe verra qu’après une heure , la couleur du segment avant de l’insecte diffère nettement de celle de l’ arrière. La même "enceinte" peut être obscurcie par un papier noir sans changer l’humidité. Il en résultera encore une différence de couleurs.

La Figure 2 est un dessin d’une expérience un peu plus sophistiquée. Ici un support a été perforé de dix trous de taille suffisante pour passer des tubulures de verre en forme de U et, après restriction des mouvements de l’insecte de bâton, les tubes sont reliés en dessous par d’autres tubes en caoutchouc à des sources d’eau fonctionnant à deux températures différentes. Comme montré, l’insecte prendra alternativement différentes intensités de couleur.

Puisque les changements de couleur peuvent être ainsi localisés, Chopard est convaincu que les changements n’ont aucun raccordement avec le système nerveux. Il suppose que probablement les changements de couleur (par l’intermédiaire de la circulation) ont seulement été causés , par formation locale d’hormone dans le sang qui change la distribution des diverses particules dans les cellules sous-cutanées.

La nourriture peut également être un inhibiteur ou un instigateur de la coloration. Les Jeunes C.morosus nourri sur des plants de pomme de terre ne seront jamais verts, semblent ils. Ceux qui se sont alimentés sur des plantes riches en anthocyanes (pigment principal des pétales de fleurs - Pascal Vieu )et caroténoïdes deviennent très jaunes (forsythia,jonquille ou Rhodo flavum) (Ces pigments complètent la photosynthèse- Pascal Vieu). Les températures élevées et les conditions sèches, produiraient la couleur brune, favorisant la production de phasmes bruns. À l’école ou à la maison, les phasmes s’adapteront au milieu sur une période d’une à deux semaines.

Des vivarium cylindriques peuvent être empaquetés avec différentes couleurs (le couvercle perforé étant couvert par un assortiment de couleurs ). Les vivariums jaunes ou vert clair donnent des adultes principalement clairs en couleurs, sur les fonds cramoisis ou noirs qu’ils seront brun très foncé. Le bleu, le lilas ou les milieux violets induisent des réactions sepia. L’éclairage coloré dans ces tonalités a des effets comparables. Mais il peut toujours y avoir des effets mystérieux. Aucune des colorations parentales ne prédomine dans les générations suivantes. Tous les jeunes peuvent réagir individuellement aux conditions ambiantes

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