Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnés d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.
Il privilégie un esprit de convivialité, sans imposer de hiérarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.
Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.
L’association s’est basée depuis sa création sur la construction et la mise en œuvre d’un petit campement au sud ouest du Burkina, près de Banfora : le Tilapia.
L’écotourisme et les expéditions scientifiques sont les ingrédients du succès de ce petit campement.
L’association cherche aussi à favoriser les échanges scientifiques entre les muséums de Ouagadougou et de Paris.
L’association vise également à promouvoir l’écotourisme et l’environnement, en diffusant des plaquettes dans les offices de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.
Siège : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de Très 06440 l’Escarène
anibara@hotmail.fr
Un incubateur à eau chaude - Guilhem BERNARD / LE MONDE DES PHASMES n° 29 (Mars 1995)
En réponse à l’article de Guilhem Bernard : Les difficultés de la création et de l’installation de l’incubateur idéal - Emmanuel Delfosse / LE MONDE DES PHASMES n° 34 (Mars 1996)
Le retour de l’incubateur à eau chaude. Guilhem BERNARD, Revue Entomon/GEPAI 1998
Emmanuel Delfosse / LE MONDE DES PHASMES n° 34 (Mars 1996)
Mots-clés : Elevage, Incubateur, Température, Humidité.
Réponse à l’article de Guilhem Bernard : "Un incubateur à eau chaude" paru dans Le Monde Des Phasmes n° 29, pages 12 et 13.
C’est une bonne initiative que Guilhem Bernard ait voulu mettre en place un incubateur simple à construire et facile d’emploi. Je crois quant à moi que rien ne vaut le simple système "D" pour reproduire ce qui se passe dans la nature. Mais ce n’est qu’une conviction personnelle. Je me permettrai tout de même quelques remarques à propos de cet incubateur.
Chaque nouvelle solution amène toujours des difficultés nouvelles. Mais, il ne faut pas laisser "tout tomber" pour autant, bien au contraire, il faut persévérer et communiquer les résultats des expériences personnelles.
Personnellement, je favorise la circulation d’air grâce à un fin grillage en plastique. Les échanges gazeux sont très importants pour le bon développement des embryons. Je ne sais pas si la plaque de Plexiglas, même percée de trous, est conseillée, surtout avec une température de 25°C. Cette température semble d’ailleurs trop élevée, 21 ou 22°C, me parait idéal et peut satisfaire la plupart des phasmes. Une température élevée semble fragiliser les insectes. L’embryon va sûrement se développer plus vite, mais le jeune risque d’être plus fragile, il y aura certainement plus de pertes au niveau des jeunes. Le risque d’avoir une mauvaise mue à la sortie de l’oeuf sera peut être plus important. Les champignons se développeront également plus vite, des mouches aussi (des détritivores qui envahissent parfois les élevages), des acariens... Il ne faut pas oublier également que 25°C dans la nature ce n’est pas équivalent à 25°C dans une pièce fermée et encore moins dans un petit récipient et ce malgré ce que vous affirme votre thermomètre. La température a un impact souvent bien plus important que ce que l’on croit. Dans la nature la température varie souvent et parfois de manière importante, chaude le jour et glacée la nuit, même dans certains pays tropicaux. Je suis favorable à des changements de température et ce de façon irrégulière. De plus, suivant les espèces, il faudra choisir une humidité plus ou moins importante.
Pour compléter la note de la rédaction, ce système d’incubation ne convient pas non plus pour Anisomorpha paromalus (Hebard, 1932), Pseudophasma rufipes (Redtenbacher, 1907), Pseudophasma sp. (Kirby, 1896), Oreophoetes peruana (Saussure, 1868) qui nécessitent une incubation sur de la terre humide (du terreau par exemple) et dans le terrarium des adultes, Heteropteryx dilatata (Parkinson, 1898), Haaniella echinata (Gûnther, 1944), Haaniella muelleri (De Haan, 1842), Haaniella dehaani (Westwood, 1859) qui nécessitent une incubation plutôt sèche sur de la terre, etc.
REFERENCES