Bruno Biron

Il y a des jours ou l’on a envie de devenir critique de cinéma.

Un samedi brumeux m’avait poussé au fond d’une salle de cinéma pour voir le dernier film de Mathieu Kassovitz : "Les rivières pourpres " qui par ailleurs est, je trouve, un bon film. Bien installé dans mon fauteuil, je me prépare inconsciemment à regarder le film .....voilà la lumière qui s’éteint .... c’est parti ..... Ambiance glauque ....en demi teinte..... mais ... non , je ne rêve pas :

La scène se passe en Montagne et l’on découvre à la deuxième minute du film, une femelle Carausius morosus se promenant sur un cadavre en pleine montagne avec d’autres copains insectes à lui invités pour l’occasion, et dont je ne peux affirmer qu’ils avaient raison d’être là. Mathieu Kassovitz nous obligeant à réfléchir, à la fin de son film, sur l’intrigue de son histoire, il convient de faire de même pour justifier la présence de ce phasme. Il doit y avoir une explication ! . Voyons, voyons... Mais ça y est !! Cette femelle Carausius fait parti de ces animaux lâchement abandonnés dans la nature sur le bord de la route pendant les vacances, alors que c’est interdit, et elle s’est habituée au climat à + de 2000 mètres d’altitude (modifiant ainsi l’écosystème) en se passionnant pour les randonnées nocturnes et en devenant nécrophage ... Voilà, j’y suis ! à moins qu’elle était là par hasard à faire du tourisme... .

Après Indiana Jones et ses Extatosoma tiaratum il fallait bien ça !