Classification | ||
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Hymenopodidae | Hymenopodinae | Hymenopodini |
Synonymies : | - |
Le genre Hymenopus comporte uniquement 2 espèces, la seconde étant Hymenopus coronatoides (Wang, Liu & YIin 1994)
Une espèce d’un genre proche : Parhymenopus davidsoni
(Wood-Mason 1890) présente un aspect très similaire aux Hymenopus.
Origine : Indonésie, Malaisie.
Aspect : Espèce de taille modeste dont le charme réside dans son aspect « fleur d’orchidée ». C’est d’ailleurs à cela qu’elle doit son nom de « Mante orchidée » ou « Orchid mantis ».
Cette superbe espèce arbore une coloration générale blanche au stade adulte avec des nuances de rose et des tâches brunes. C’est au stade subadulte que les femelles présentent une teinte rose très attrayante.
L’existence de cet important décalage dans la survenue de la maturité sexuelle des individus est très certainement une adaptation garantissant le maximum de brassage génétique au sein de la population. Il est ainsi impossible dans la nature que des individus issus d’une même oothèque puissent s’accoupler
Alimentation : Cette espèce accepte diverses proies de taille adaptée en évitant les proies trop coriaces : mouches, jeunes grillons, petites blattes.
Pour les juvéniles, on utilisera obligatoirement des drosophiles.
Des cas d’individus grignotant des fruits ont déjà été rapporté chez cette espèce et ceci constitue sans doute un apport alimentaire (vitamines, sels minéraux).
Maintenance : On veillera à maintenir une hygrométrie importante (environ 80 %) sans condensation et une température comprise entre 25 et 30°C le jour (un peu moins la nuit) en prenant garde à ne pas descendre en dessous de 20°C.
L’agressivité entre individus étant relativement forte chez cette espèce, l’élevage en groupe des juvéniles n’est donc pas recommandé au delà des stades 3-4.
Pour les adultes, un bac aménagé de 5 à 10 litres sera suffisant celui peut comporter un décor sommaire et on veillera à placer un fond de vermiculite pour permettre le maintien d’une humidité correcte et faciliter l’entretien.
Reproduction : La maturité sexuelle survient 7 à 14 jours chez le mâle après la mue imaginale et environ 20 jours après la mue imaginale chez la femelle.
L’accouplement est long (de 24 à 36 heures) et peut poser problème en raison de la différence de taille entre les sexes et de l’agressivité de la femelle. Cependant en prenant quelques précautions, il se déroule généralement sans accroc. Bien nourrir la femelle avant de lui présenter le mâle est un gage de réussite. On peut également introduire le mâle lorsque celle-ci est encore occupée par une proie. Le mâle sera bien entendu retiré dès la fin de l’accouplement si on désire le réutiliser ultérieurement.
La première oothèque est généralement déposée une quinzaine de jours après l’accouplement. La femelle en déposera ainsi 5 au maximum avec 15 jours d’intervalle entre chacune d’entre-elles.
L’incubation dure de 5 à 6 semaines à 25-30°C avec 80% d’humidité (mêmes conditions de maintenance que les jeunes et les adultes) et chaque oothèque libère en moyenne de 25 à 50 larves (parfois un peu plus).
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