Origine : Guyane
Aspect : sans doute la plus grande espèce de Pseudophasma en élevage.
Attention :A l’instar de nombreux Pseudophasmatinae, P.phthisicum est capable de projeter un gaz. Ceci dit, les spĂ©cimens rĂ©agissent rarement ainsi mais la prudence est de rigueur.
Alimentation : espèce acceptant le Troène (Ligustrum ovalifolium), le Forsythiaet le Lonicera nitida.
Il semble qu’elle accepte aussi la ronce mais avec un bĂ©mol puisqu’il existe quelques Ă©chos d’Ă©leveurs ayant eu des dĂ©boires avec des Ă©levages uniquement sur ronce ("dĂ©gĂ©nĂ©rescence"), mais est-ce entièrement dĂ » Ă la nourriture ?
Reproduction : les accouplements sont discrets cependant, on peut les observer et la proportion mâle-femelle est toujours bonne.
Œufs : à la hauteur de la taille des adultes, plutôt gros pour des Pseudophasma. Les femelles pondent très peu d’œufs c’est l’unique difficulté de cet élevage. La taille de l’œuf est de 3 mm de long pour 2 mm de large.
Incubation : peut ĂŞtre fait sur un mĂ©lange de tourbe et de vermiculite ou la mĂ©thode de l’évaporation de l’eau. Le taux de naissance est Ă©levĂ© ce qui compense le manque d’œufs. La durĂ©e d’incubation est de 5 Ă 6 mois.
Jeune : plus rapides que les adultes mais assez calmes (par rapport à un jeune P.velutinum par exemple). Les jeunes sont déjà gros à la naissance. On peut après quelques mues, déterminer facilement le sexe grâce à l’appareil génital du mâle.
Développement : peut se faire dans des conditions extrêmement humides et totalement confinées. Les pertes sont occasionnelles ce qui compensent le manque d’œufs. Le développement se fait en 5 à 6 mois pour les deux sexes avec une avance de quelques semaines pour le mâle.
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