Synonymies : | Autolyca sp | Monticomorpha sp |
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Origine : Nord du Pérou (Cordillera del Condor / 1200-1800 m).
Les premiers individus ont été collectés par Rainer Schulte - Dipl. Biol. (O.N.G. INIBICO, Tarapoto, Pérou) et l’espèce lui a été dédiée.
Sa répartition est semble-t’il limitée à une très petite réserve naturelle de seulement 5 ha. Ce secteur marqué d’endémisme a été placé sous protection par l’ONG INIBICO, en coopération avec le gouvernement péruvien.
Aspect : Phasme microptère au corps noir satiné et aux yeux jaunes du plus bel effet. Les ailes postérieures sont rouge écarlate avec un remigium noir réticulé de blanc. Les ailes antérieures (tegmina) sont vestigiales, également noires réticulées de blanc. Les pièces buccales sont rouges.
A l’instar de la majorité des Pseudophasmatinae, cette espèce secrète une substance irritante à l’odeur caractéristique (terpène) grâce aux glandes prothoraciques. Mêmes précautions qu’avec les Anisomorpha et les Pseudophasma.
Mâle : 4-5 cm.
Femelle : 5-7 cm.
Alimentation : Dans son milieu naturel, cette espèce ne se nourrit que de Schinus sp (Anacardiaceae). Des essais avec des Anacardiaceae telles Rhus et Cotinus n’ont cependant pas été fructueux.
En élevage, à l’instar de la majorité des Pseudophasmatinae, P. schultei accepte sans difficulté des plantes de la famille des Oleaceae, à savoir, Troène (Ligustrum), Forsythia, Lilas (Syringa) ainsi que des Caprifoliaceae (Chevrefeuille - genre Lonicera et Symphorine - genre Symphoricarpos).
Lonicera nitida & L.pileata en particulier sont très bien acceptés, il présentent le très gros avantage d’être persistants et malgré leurs petites feuilles, il conviennent bien à l’appétit modéré de cette espèce.
Reproduction : Sexuée. Les accouplements sont fréquents et le mâle reste très souvent sur le dos de la femelle même hors accouplement.
Incubation : Compter 4-5 mois sur un lit de vermiculite dans un incubateur (voir ici) placé à 20°C. Moins de 4 mois à une température plus élevée mais cela correspond moins bien aux données du milieu naturel.
Développement et maintenance : Il faut compter moins de 6 mois pour atteindre le stade adulte à partir de l’oeuf, les pontes débutant dans les 2-3 semaines qui suivent la mue imaginale.
Les jeunes peuvent donc facilement s’accoupler avec leurs géniteurs puisque la durée de vie adulte est relativement longue !
Un bac de 25 cm de haut est largement suffisant. 15-25°C pour 40 à 60 % d’humidité. Il ne faut donc pas de pulvérisations abusives (Une à trois fois par semaine selon le type d’aération du bac). Peu de pertes, c’est une espèce facile d’élevage et il ne faut vraiment veiller qu’à la fraîcheur des plantes nourricières. Il apparaît nettement que la sex-ratio soit en faveur des femelles.
Dans son milieu naturel, les individus se cachent fréquemment au sein des Broméliacées durant la journée (Conle & Hennemann - 2005)
Mais en terrarium, il ne cherchent pas particulièrement à se cacher le jour.
Attention lors du nettoyage du bac, ils ont tendance à courrir un peu partout !
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