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Le Monde des Insectes

Le site et le forum insecte.org sont le lieu de rencontre de tous les passionnés d’insectes, quels que soient leur niveau, leur approche et leurs objectifs.

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Il privilégie un esprit de convivialité, sans imposer de hiérarchie officielle, pour que les discussions puissent s’enrichir librement aussi bien des erreurs des uns que des explications patientes de ceux qui en connaissent plus.

ANIBARA

Association humanitaire et scientifique pour le Burkina Faso.

L’association s’est basée depuis sa création sur la construction et la mise en œuvre d’un petit campement au sud ouest du Burkina, près de Banfora : le Tilapia.
L’écotourisme et les expéditions scientifiques sont les ingrédients du succès de ce petit campement.
L’association cherche aussi à favoriser les échanges scientifiques entre les muséums de Ouagadougou et de Paris.
L’association vise également à promouvoir l’écotourisme et l’environnement, en diffusant des plaquettes dans les offices de tourisme et dans les associations naturalistes françaises.

Siège : Quartier Saint Pancrace, 3241 route de Très 06440 l’Escarène
anibara@hotmail.fr

L’envoi de phasmes
mercredi 8 février 2006
Pascal Vieu 04/2001

Un principe de base : les plis ne sont pas ménagés pendant le transport. Il convient donc de protéger les insectes ou les œufs contre les chocs en tous genres : chocs mécaniques, écrasement, chocs thermiques, etc.

Envoi d’œufs :

Le contenant : En général, on utilise un petit tube en plastique rigide, muni d’un capuchon à vis, comme les tubes à analyse des laboratoires médicaux par exemple. Mais ce n’est pas toujours facile à trouver...

Il est aussi possible d’utiliser des boîtes de pellicules vides, mais elles risquent de s’ouvrir pendant le transport. Pour de petites quantités, on trouve parfois de petites boîtes pour des piles rondes (piles au lithium, etc.) qui sont parfaites.

Quelque soit le contenant, ne pas oublier d’ajouter un peu de sopalain légèrement humide pour maintenir les œufs à l’abri de la dessiccation.

L’enveloppe : La Poste propose deux modèles intéressants, pré-timbrés : une enveloppe cartonnée de 23cm x 16cm, et les enveloppes à bulles.

On peut aussi se fabriquer un mini-colis (voir schéma). Pour cela, on empiles plaques de carton jusqu’à obtenir 1,5 fois l’épaisseur des tubes. On glisse les tubes, et on enrobe le tout de papier kraft et de chatterton. L’ensemble est presque indestructible. Pour les envois hivernaux ou estivaux, on peut utiliser une variante avec trois plaques de polystyrène (mais n’est ce pas être un peu maniaque ?)

Envoi de phasmes :

Deux méthodes ont cours. Là plus courante est la barquette enveloppée dans du journal, la meilleure (mais la plus onéreuse) est la boîte en polystyrène.

On trouve assez facilement des barquettes plastiques, genre « salade piémontaise du rayon frais », d’une taille d’environ 12cm x 18cm x 6cm. On y perce de petits trous. On place un carré de sopalain détrempé au fond. On fixe solidement quelques feuilles au fond (avec un fil de fer par exemple).

Si on secoue la boîte vigoureusement, son contenu ne doit pas bouger. Il est donc important de tout fixer. Le sopalain n’est pas obligatoire, mais tout de même préférable.

On remplit le colis avec du papier journal froissé pour amortir les chocs et isoler. Parfois, on trouve des barquettes en polystyrène expansé relativement rigide. Il suffit alors de la scotcher pour l’envoyer. L’isolation permet d’atténuer la brutalité des changements de température, et donc d’améliorer les chances de survie des insectes.

 
Post Scriptum :

Conditionnement - Transport

(Pascal Vieu /2000 - traduit de la sticklist )

A mon avis, les paquets isolants sont utiles pendant les deux saisons, chaudes et froide. Pour un bon nombre d’insectes (je ne sais pas pour des arachnides), la température est le facteur principal de l’activité. Une hausse de température rendra les insectes plus mobiles (jusqu’à ce qu’elle atteigne un maximum, plus ou moins 50°C, parfois 60°C, au delà ce serai nocif). L’inverse est également vrai : avec une température plus froides , ils se déplaceront plus lentement, jusqu’a ce qu’ils atteignent un minimum pour l’activité. Commence alors un phénomène de léthargie : l’insecte gèle, toutes ses réactions physiologiques s’arrêtent. Quelques insectes peuvent survivre comme ceci ( givre et même des gels lourds). Le problème principal n’est pas température proprement dite : c’est " le choc thermique ".

Le changement soudain de la température mène a des troubles physiologiques pour les espèces qui ne sont pas adaptées aux climats à changements rapides (les espèces qui ne viennent pas des déserts ou des montagnes, et la plupart des phasmes). Mais les phasmes, grâce à leur " résistance au gel " , devrait pouvoir survivre à des températures froides, grâce à cette léthargie, et à la capacité d’isolation de la boîte isotherme .Cela peut les aider à adapter leur physiologie au changement des conditions de températures .

Il y a malgré tout parfois mort d’insecte, naturellement. Mais je pense que c’ est différent pour chaque espèce : une espèce équatoriale ne devrait pas résister sous 10°C ( comme la majeure partie des espèces en élevage ), une espèce tropicale à 0-5°c, et une espèce tempérée à -2°c (les gels légers des matins d’automne ne tuent pas tout les Clonopsis gallica ). Je crois vraiment que les phasmes peuvent résister à un éventail de températures pendant quelques jours. Mais ils peuvent moins résister au changement rapide de températures entre la poste (22°C), la rue (2°C), le fourgon (10°C), et la même chose à l’arrivée... C’est pourquoi j’utiliserai des boîtes thermo-’isolantes.

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