Gynandromorphe Haaniella grayii
jeudi 9 février 2006
par Arno
Arno S. 04/2005

Les caractères de gynandromorphe ne sont apparus que tardivement, si bien, qu’initialement, je pensais être en présence d’une femelle. A partir du stade subadulte, les parties génitales montrent toute la complexité de la malformation. Ceci s’est accentué au stade adulte. Le rostre est bien développé, au moins autant que chez une femelle normale, la plaque sous-génitale ne l’est pas par contre. Les deux "crochets" latéraux droits pourraient correspondre aux appendices génitaux mâles...

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Subadulte
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Subadulte
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Adulte

L’aspect général tient à la fois de la femelle par la taille et du mâle pour la relative finesse du corps. Au stade adulte l’abdomen s’est dilaté sans atteindre cependant la largeur de celui d’une femelle. Les "élytres" sont par ailleurs typiques d’une femelle ce qui confère à cet individu un aspect plus proche de la femelle que du mâle. L’individu doit très certainement emettre des phéromones car j’ai constaté plusieurs fois la présence de mâles sur celui-ci, néanmoins aucun "accouplement" n’a été constaté jusqu’à présent. On peut donc légitimement supposer que cette hybridité mosaïque se soit déroulée à un stade avancé de l’embryogénèse, la mosaïcité de cet individu portant sur un territoire assez localisé.

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Subadulte
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Adulte
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Adulte

Si on observe attentivement les excroissances épineuses du corps, on constate sans difficultés qu’une symétrie bilatérale se dessine, notamment avec les épines du mésothorax localisées entre les bourgeons alaires où on observe une nette différence de taille entre celles de gauche et celles de droite. Dans une moindre mesure, cela concerne également les épines des segments abdominaux.

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Subadulte
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Adulte
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